(AOF / Funds) - "Le vrai signal pour les actions interviendra quand les marchés obligataires mettront un prix sur les risques de la dette souveraine. Le plus grand paradoxe de la période actuelle est qu'on parle de crise de la dette mais que les obligations souveraines se portent fort bien, à l'exception de celles des pays fragilisés de la zone euro (PIGS). Comme rien n'est jamais simple, cette prise en compte du risque sur les dettes souveraines ne devra pas se passer de façon brutale: un krach obligataire ne ferait qu'aggraver les choses", juge Eric Tibi de Sextant. "Au final, la valorisation des actifs n'est qu'une histoire raisonnée d'offre et de demande. La demande d'actions a beaucoup baissé depuis 2000, conséquence d'une décennie catastrophique pour elle en terme de risque/opportunité par rapport à toutes les autres grandes catégories d'actifs (obligations, monétaire, immobilier, or). Compte tenu de l'importance des marchés obligataires, les premiers signes d'inversion des rendements pourraient avoir un impact non négligeable sur les marchés actions." AUT/ALO