NOBLE AGE : reclassement de près de 10% du capital

24/10/2011 - 18:26 - Option Finance

(AOF) - La société de participation Nobilise a annoncé l'acquisition de 9,94% du capital et de 6,45% des droits de vote du Noble Age, au prix de 14,80 euros par action, auprès principalement des membres du groupe B du pacte d'actionnaires du Noble Age. Nobilise a présenté cette opération comme la réponse à la volonté d'association étroite du management au capital du spécialiste de la prise en charge de la dépendance et d'une décision de reclassement de participations d'actionnaires historiques. Fondée et présidée par Willy Siret, aux cotés de Damien Billard et Michel Ballereau, cadres dirigeants du Noble Age, Nobilise regroupe auprès de l'équipe dirigeante 40 managers du Groupe Noble Age, et compte trois partenaires investisseurs de proximité : Crédit Agricole Atlantique Vendée, Sodero Gestion et Siparex. " Cette opération fédératrice conforte l'ancrage au projet d'entreprise d'une équipe solide, confiante dans l'avenir et plus que jamais attachée à l'indépendance et à l'originalité du modèle, ainsi qu'à la performance sur le long terme du groupe. Elle permet de consolider le capital autour d'un actionnariat stable et donne tout son sens à la logique d'association du management dans une approche concrète d'Investissement Socialement Responsable ", a expliqué la société. A l'issue de cette opération de reclassement d'actions, le capital du Noble Age continuera d'être détenu majoritairement par les membres du pacte du Noble Age (dont Nobilise en qualité de membre du groupe A), à hauteur de 63,47% du capital et 67,31% des droits de vote. Le solde du capital du Noble Age est détenu par Cogepa (10,38% et 13,47%) et le public (26,14% et 19,22%). L'Autorité des Marchés Financiers a considéré que la réalisation de cette opération ne justifiait pas le dépôt d'un projet d'offre publique.

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Les réorientations stratégiques sont à l'oeuvre parmi les énergéticiens allemands, lourdement impactés par l'arrêt des réacteurs nucléaires. En y ajoutant la taxe sur le nucléaire introduite le 1er janvier, E.ON estime que ses comptes ont été pénalisés de 1,9 MdEUR au premier semestre. L'impact sur les comptes de RWE s'est élevé à 900 MEUR. E.ON a publié la première perte nette trimestrielle de son histoire, à hauteur de 1,4 MdEUR. Le groupe a annoncé des restructurations qui pourraient concerner jusqu'à 11 000 personnes sur un total de 79000. Comme son concurrent RWE, il a dû réviser à la baisse ses prévisions pour 2011. RWE a, lui, enregistré une perte de 229 MEUR au deuxième trimestre. Pour assainir sa structure financière, le groupe souhaite lever 2,5 MdEUR de capital. Il désire également renforcer son programme de cessions et entend désormais se séparer d'actifs d'un montant total de 11 MdEUR, soit 3 MdEUR de plus que prévu. FTB/ACT/