(AOF / Funds) - Les évolutions des marchés financiers demeurent plus que jamais soumises à une réponse politique face à la crise financière, alors que les entreprises vont annoncer leurs résultats au titre du troisième trimestre dans un environnement marqué par un fort scepticisme. Les entreprises sont certainement mieux préparées à un ralentissement économique que lors de la crise de 2008 et si un certain nombre d'entre elles ne perçoit pas de ralentissement à ce stade, toutes affichent un discours résolument prudent, observe la Française AM. "Les marchés d'actions sont soumis à des niveaux de volatilité très élevés, laissant le champ libre à d'importants mouvements de rebond au gré des annonces et des rumeurs. Dans ce cadre, nous préconisons une forte mobilité dans les portefeuilles afin de capter les phases de rebond aussi brèves que violentes", affirme le gérant par conséquence. Bien qu'il y ait eu de réelles avancées politiques (vote du plan d'austérité en Italie, vote de l'extension de l'EFSF en Allemagne et en France), le scepticisme est toujours de mise sur la situation de la Grèce qui ne parvient pas à réduire son déficit. Malgré l'absence de décisions concrètes, la presse a mentionné une orientation des négociations vers un élargissement de l'EFSF via un levier financier et une participation plus active dans la capitalisation des banques. "A la faveur de ces éventuels scénarii et de ratios de valorisation revenus au plus bas depuis 2008, les valeurs financières semblent avoir un potentiel de rattrapage après leur décrochage du troisième trimestre. A plus long terme néanmoins, il semble illusoire de vouloir retrouver les valorisations et les niveaux de rentabilité historiques (deleveraging, régulation)", conclut le gérant. AUT/ALO