(AOF) - Vétoquinol a enregistré au troisième trimestre de l'année 2011 un chiffre d'affaires de 68,4 millions d'euros, en ligne avec celui de l'exercice précédent. Sur les neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires, à 208,1 millions, est en progression de 0,6% par rapport à celui de l'exercice précédent et de 1,4% à cours de change constants, et ce, en dépit de l'arrivée sur le marché de génériques du Marbocyl depuis le début de l'année et dans un contexte moins favorable au mix géographie/produits du groupe. L'activité bénéficie notamment de la montée en puissance progressive des récentes implantations dans les pays émergents et des nouveaux médicaments innovants lancés depuis 2008 qui accélèrent le renouvellement des gammes du groupe. Sur le plan géographique, l'activité profite de la progression à deux chiffres de l'Asie/Pacifique, où l'Inde continue de connaître une croissance très soutenue, et des Amériques, qui, en sus d'un bon niveau d'activité, profitent de l'implantation en juin 2011 du groupe au Brésil, 2ème marché mondial de la santé animale. "La structure financière de Vétoquinol au 30 septembre 2011 demeure fondamentalement saine et solide. La trésorerie nette est positive, après prise en compte de l'acquisition du Brésil, et la capacité d'autofinancement et d'investissement est quant à elle forte. Le groupe dispose donc des moyens nécessaires pour poursuivre son développement international", a commenté le groupe.
Pharmacie - Santé
Moody's juge que les perspectives du secteur pharmaceutique mondial sont négatives. L'agence de notation tient compte des prochaines expirations de brevets sur des produits phares et d'un portefeuille de développement actuel limité. Elle estime que la croissance des résultats des grands groupes devrait continuer à décliner en 2011. La pression sur les résultats se fera sentir davantage en 2012. Le marché demeure toutefois largement profitable et peu endetté. Les notes de crédit des acteurs de la pharmacie sont donc généralement meilleures que dans d'autres secteurs. En France, suite au scandale du Médiator (commercialisé par Servier), la réglementation va être durcie. Un projet de réforme du médicament a été élaboré, destiné à offrir davantage de transparence sur les liens entre l'industrie pharmaceutique et les experts qui évaluent les médicaments. Certaines dispositions de ce projet sont remises en cause par le LEEM (groupement professionnel des entreprises du médicament), notamment les règles régissant la visite médicale et les conditions plus restrictives d'obtention des autorisations temporaires d'utilisation. FTB/ACT/