(AOF / Funds) - Aucune des annonces politiques ne permet de relever les défis de compétitivité des pays périphériques et, au contraire, cela les place dans une situation d'étouffement. En revanche, cela répond à la crise bancaire. Dans la mesure où une prime de risque pèse sur les actions pour compenser les risques élevés de défaillance du système bancaire européen, il est fort possible que cette prime disparaisse, note Barings. "Cela nous parait particulièrement probable pour les actions européennes, les financières et les utilities, ce qui justifie notre décision de revaloriser les actions", selon le gérant. "Nous sommes désormais neutres sur les actions en général, également neutres sur les actions européennes et sur les financières et nous avons réduit notre sous-pondération sur les services publics. Notre position sur les utilities est liée à notre vision sur la consommation courante par rapport aux services à la collectivité. Nous avons rétrogradé la consommation courante en conséquence." "Les obligations gouvernementales des pays développés sont peu attrayantes, mais dans un contexte de perspectives économiques faibles et de contraintes financières généralisées, elles peuvent néanmoins rester chères. Elles conservent donc une note de 4 (sous-pondération). Du fait de sa sensibilité à la demande sur les matières premières et d'un rendement de départ plus élevé, notre préférence se porte sur les obligations australiennes pour la construction de nos portefeuilles." "Nous avons revalorisé les monnaies scandinaves de 3 (Neutre) à 2 (surpondération). Nous avons rétrogradé les devises émergentes de 1 (forte surpondération) à 2 mais au sein de ces dernières, nous nous sommes renforcés sur les monnaies latino-américaines après leur accès de faiblesse. Le won coréen reste attractif, mais compte tenu de notre dégradation des perspectives économiques, une forte surpondération n'est pas justifiée à nos yeux." "Entre le sommet européen du 23 octobre et le G20 des 3 et 4 novembre, nous espérons avoir la réponse à certaines de nos questions sur la politique européenne, ce qui nous conduira à nouveau à modifier nos notes." AUT/ALO