(AOF / Funds) - Le cabinet grec a soutenu à l'unanimité M. Papandreou dans sa décision inattendue de mettre en place un référendum qui aura probablement lieu à la mi-janvier. Selon des rumeurs émanant du Pasok, il est désormais moins évident qu'un vote à la majorité suffise pour survivre à un vote de confiance lundi. Le ministre de l'armée grecque a également été remplacé pour la première fois avant un remaniement du gouvernement. Le Premier ministre, M. Papandreou, a été invité à une réunion précédant le G20, avec M. Sarkozy, Mme Merkel, M. Draghi de la BCE et Mme Lagarde du FMI, note mercredi SG. "Les problèmes de la Grèce sont, comme d'ordinaire, symptomatiques de difficultés bien plus grandes, à savoir une tendance à se montrer rigide face à un choc économique important. L'opposition flexibilité-rigidité est un élément clé dans la capacité de tout organisme ou organisation à s'adapter et à prospérer, avec des implications sur l'efficacité des politiques monétaire et budgétaire. La principale différence entre aujourd'hui et les années 1920 et 1970 est le degré bien plus grand de concurrence internationale." "L'accélération potentielle de l'USD via un dysfonctionnement du financement des banques en dollars semble limitée par la capacité à trouver des dollars auprès de la BCE. Plus important encore, la BCE est parvenue à endiguer la contagion sur le marché de la dette italienne, apportant un certain soulagement aux titres financiers italiens." "L'impact net est que l'élan baissier s'est affaibli durant la nuit et que les contrats futures actions européens et américains s'orientent à la hausse Cela peut également s'expliquer par des positions baissières étendues et par les espoirs que la Fed réagisse en mettant en place une forme plus agressive d'assouplissement quantitatif, aidant l'USD à s'affaiblir davantage. Les courageux sont longs AUDUSD, EURUSD, EURGBP et AUDJPY sur un ajustement de positionnement." AUT/ALO