L'euro reste l'une des devises les plus faibles de la CEE (SG)

08/11/2011 - 11:27 - Option Finance

(AOF / Funds) - Les marchés surveilleront aujourd'hui le marché obligataire italien, le vote budgétaire italien, et les efforts de la Grèce pour introduire un nouveau Premier ministre ce matin, avant que l'attention ne se tourne vers les Etats-Unis, où la confiance des petites entreprises est attendue cet après-midi. Hier, le marché a été universellement surpris que l'euro n'ait pas fortement chuté. Le sentiment à l'égard du risque a étrangement grimpé cette nuit, lorsque Jürgen Stark a déclaré qu'il pensait que l'actuelle crise de l'euro serait terminée dans un ou deux ans, résume SG Cross Asset Research. "La pression persiste, il en va de même pour les positions", notent les analystes. Sur le front de la gestion de la crise, les dépêches rapportent que M. Papademos demande plus de pouvoir en contrepartie d'un siège de Premier ministre grec, M. Berlusconi résiste à la pression interne qui le pousse vers la sortie, du moins avant le vote d'aujourd'hui. "Rien de tout cela n'importe par rapport à la direction que prennent les rendements BTP et surtout face à la forme que prend la courbe BTP. La courbe s'est aplatie de façon spectaculaire ces derniers jours et si elle s'inverse les rendements 2 ans dépassent à les rendements 10 ans malgré le faible niveau des taux directeurs ce qui marquera une chute plus marquée de la confiance des investisseurs." "Le consensus baissier sur l'euro est conséquent et il s'agit de la seule raison de se méfier des positions vendeuses. Cela ne pourrait pas être une raison suffisante. L'euro, l'une des devises les plus faibles de la CEE (l'HUF et la CZK sont les plus nerveuses à court terme) avec le franc suisse, sont à vendre contre le GBP, la SEK et la NOK en Europe, et contre le dollar pour l'instant. Le niveau des 1,3650 de l'EURUSD est toujours le principal support psychologique." "Les Etats-Unis ne sont pas vraiment au coeur de l'attention pour le moment. L'économie fait son chemin et le sentiment des petites entreprises a pris énormément de retard. Néanmoins, le marché des actions est demeuré relativement (ou incroyablement) résistant. C'est la merveille de la folle politique monétaire et aussi la raison pour laquelle nous ne voulons pas réagir aux événements européens seulement en affichant une aversion au risque globale, du moins pour l'instant. La politique monétaire américaine agira comme contre-poids majeur à l'absence de politique des pays européens, des devises non européennes et les décideurs." AUT/ALO