Profiter des rebonds techniques pour alléger portefeuilles (Cholet-Dupont)

08/11/2011 - 11:32 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Le ralentissement économique des pays développés n'est pas totalement intégré dans les prévisions de résultats des analystes financiers. Mais les marchés financiers avaient déjà anticipé cette dégradation à venir. En l'absence de reprise économique qui inverserait ces anticipations, la hausse des actions ne peut s'appuyer que sur la baisse de l'aversion au risque qui augmente les valorisations (PER). Ce mécanisme a opéré depuis quelques semaines et a permis un rebond très sensible des indices", note Cholet-Dupont AM dans ses allocations de novembre. Compte tenu du manque de visibilité, les actifs risqués et les actions pourraient garder des tendances erratiques pendant plusieurs trimestres. Toute détérioration de la conjoncture pourrait les réorienter à la baisse, estime le gérant. "Nous estimons que les indices pourraient encore légèrement progresser dans les prochains mois, mais avec une probabilité plus faible qu'auparavant. Au-delà, nous préférons réduire par prudence nos objectifs à horizon mi-2012. Nous avons une position neutre sur tous les grands marchés à court terme et nous sous-pondérons les actions américaines à moyen terme car elles ont beaucoup moins anticipé un ralentissement économique plus prononcé ou des risques de remontée des taux des emprunts d'Etat américain." "Nous conseillons de profiter des rebonds techniques encore possibles pour alléger les portefeuilles. Les valeurs à meilleure visibilité, moins cycliques peuvent être conservées pour le moyen terme. Nous attendrons d'avoir plus de clarté sur la crise des dettes (quid de l'Italie et de la France) ou sur une reprise économique pour augmenter éventuellement le poids des actions." "Pour les obligations privées, convertibles ou à haut rendement, il faut préférer les échéances courtes (2 à 3 ans). Les obligations des pays émergents sont toujours attractives. Les emprunts d'Etat allemands permettent de se couvrir du risque de récession ou de remontée des taux français en cas de contagion." AUT/ALO