2012 ne sera pas une année de tout repos pour les actions (ING IM)

10/11/2011 - 11:21 - Option Finance

(AOF / Funds) - L'année 2012 ne sera pas de tout repos pour les actions car le marché sera dominé par un haut degré d'incertitude se traduisant par une forte volatilité et des corrélations élevées, selon ING IM. Le gérant souligne néanmoins que les sociétés sont en bonne santé avec de solides bilans et une rentabilité élevée et que les valorisations sont attrayantes car elles incorporent déjà un déclin des bénéfices. Il avertit toutefois que le risque systémique n'est pas intégré dans ces niveaux de valorisation. "L'année prochaine, les thèmes majeurs pour les investisseurs en actions seront la recherche de revenus de dividendes, l'identification du tournant au niveau du cycle économique et les marchés émergents." En ce qui concerne les dividendes, ING IM s'attend à ce que la solidité des bilans des entreprises favorise une bonne résistance des dividendes. Pour ce qui est du cycle économique, le gestionnaire d'actifs estime qu'il n'est actuellement pas opportun d'accroître l'exposition aux valeurs cycliques et que le moment idéal pour le faire se situera au cours des deux premiers trimestres de l'année prochaine. Globalement, ING IM prévoit une modeste progression des principaux indices d'actions mondiaux d'ici la fin de 2012. Il s'attend ainsi à une hausse de 5-6% pour les marchés développés. Les marchés émergents pourraient, pour leur part, renouer en 2012 avec leur performance supérieure, avec un rendement estimé de 15%. "Les fondamentaux supérieurs des actions des marchés émergents en comparaison des marchés développés ne se sont pas traduits en surperformance car il existe une étroite corrélation entre ces marchés. Les forces du marché l'ont ainsi emporté sur les fondamentaux. Néanmoins, la tendance à la surperformance pourrait reprendre l'année prochaine grâce à la croissance bénéficiaire supérieure des marchés émergents et aux mesures adoptées par les autorités pour stimuler la croissance domestique. Beaucoup dépendra de la hausse de l'appétit du risque des investisseurs et de l'amélioration du cycle de la croissance mondiale." AUT/ALO