GAP : résultats en baisse au troisième trimestre

18/11/2011 - 14:12 - Option Finance

(AOF) - Le distributeur de vêtements GAP a dévoilé des ventes légèrement inférieures aux attentes. Au troisième trimestre, clos fin octobre, le groupe américain a réalisé un bénéfice net de 193 millions de dollars, soit 38 cents par action, à comparer avec 303 millions de dollars, ou 48 cents par action, un an plus tôt. Le consensus Thomson Reuters était de 36 cents. Le chiffre d'affaires a reculé de 2% à 3,59 milliards de dollars, à comparer avec un consensus de 3,61 milliards. Les ventes à données comparables, c'est-à-dire pour les magasins ouverts depuis au moins un an, ont baissé de 5%. A données comparables, le chiffre d'affaires de Gap Amérique du Nord a reculé de 6%, et celui de Banana Republic Amérique du Nord et d'Old Navy Amérique du Nord de respectivement 1% et 4%. Les ventes à l'international ont reculé de 10%. Gap a réaffirmé sa prévision d'un bénéfice par action compris entre 1,40 et 1,50 dollar.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/