(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé en baisse aujourd'hui à l'issue d'une séance erratique. Après une ouverture en hausse, les indices se sont retournés en début d'après-midi avec la publication de chiffres moins bons que prévu sur le front de l'économie. La croissance du PIB américain est en effet ressorti inférieur aux attentes des analystes (+2,5%), à 2% au troisième trimestre. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont perdu respectivement 0,84% à 2 870,68 points et 0,59% à 1 919,93 points. Le titre Thomas Cook a dévissé de 75,19% à 10,20 pence aujourd'hui à Londres après l'annonce de la reprise des négociations avec les banques sur les conditions de prêts. Le voyagiste a également annoncé un report de la publication des résultats du groupe. " L'entreprise est en discussions avec ses principales banques créancières en lien avec ses facilités de crédit durant le creux saisonnier de liquidités caractérisant l'activité ", écrit-il. Zodiac Aerospace (+ 4,64% à 55,29 euros) a signé la plus forte hausse du SBF 120, soutenu par des résultats annuels supérieurs aux attentes dans un contexte sectoriel porteur. Sur l'exercice 2010/2011, clos fin août, l'équipementier aéronautique a réalisé un résultat net part du groupe de 238,3 millions d'euros, en progression de 60,5% et un résultat opérationnel courant de 385,7 millions d'euros, en croissance de 60,4%. Il a représenté 14% d'un chiffre d'affaires de 2,75 milliards d'euros (+27,9%), contre 11,2% sur l'exercice précédent. Les investisseurs semblent indifférents à la réorganisation de Lafarge par pays alors que JPMorgan a abaissé son objectif de cours sur la valeur de 25,60 à 24,10 euros. A la Bourse, le titre a en effet cédé 4,09% à 23,55 euros. Dans une note, Oddo souligne que la modification de l'organisation du cimentier n'est pas vraiment une surprise puisqu'elle constituait une des restructurations imaginées suite à l'annonce du plan de réduction de coûts de 500 millions d'euros début novembre. Prudent, l'analyste a maintenu sa recommandation Neutre et son objectif de cours de 34 euros. CM-CIC Securities se montre plus enthousiaste. " La révolution culturelle est en marche ! " se félicite-t-il.
L'économie américaine a progressé de 2% au troisième trimestre, selon les chiffres révisées de la croissance publiées à 14h30 (+2,5% en première estimation). Les économistes attendaient une hausse de 2,5%. Les prix ont progressé de 2% au troisième trimestre, selon les chiffres révisés publiés à 14h30. Les économistes prévoyaient une hausse des prix de 2,1%, en ligne avec la première estimation. Les minutes du comité de politique monétaire de la Fed du 2 novembre sont publiées à 20 heures. A la clôture, l'euro cote 1,3494 face au dollar américain.
PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus. Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5