PLASTIC OMNIUM remporte le marché des conteneurs enterrés de Versailles

24/11/2011 - 08:52 - Option Finance

(AOF) - Plastic Omnium a remporté le marché des conteneurs enterrés de Versailles. Selon le groupe français, ce contrat confirme la montée en puissance du marché des conteneurs enterrés dont les multiples avantages convainquent un nombre croissant de collectivités locales. Cette activité qui aura représenté pour Plastic Omnium un chiffre d'affaires d'environ 40 millions d'euros en 2011, devrait atteindre 100 millions dans les trois ans qui viennent. [-73]· l'origine de cette progression, la demande des collectivités locales pour un système de collecte à fort volume unitaire réduisant les nuisances. Grâce à leur grande capacité, les conteneurs enterrés concentrent les points de collecte des déchets, limitant ainsi la circulation des camions collecteurs et leurs émissions polluantes, indique Plastic Omnium. Pour répondre à cette demande, le groupe souligne avoir conforté sa position de numéro un européen, notamment par l'accroissement des moyens de son centre R&D français, Sigmatech, depuis 2008, et par l'acquisition en mai 2011, du fabricant allemand Rotherm.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'équipementier automobile est un des leaders mondiaux des réservoirs et des éléments de bloc avant (pare-chocs, calandres...) ; - Plastic Omnium a opéré en 2010 un redressement spectaculaire avec une marge opérationnelle record de 7%, contre 4,2% en 2009, année de crise pour l'automobile ; - Le groupe bénéficiera en 2011 de la reprise de la production grâce aux lancements de nouveaux modèles et au restockage des constructeurs ; - Plastic Omnium a toujours fait de l'innovation un axe fort de sa stratégie. La nécessité de réduire les émissions de CO[-3]ý, et donc d'alléger le poids des véhicules, lui ouvre de belles perspectives. Plus globalement, la proportion de plastiques entrant dans la fabrication d'une automobile devrait doubler en dix ans, et atteindre près de 30% en 2018 ; - Porté par les exigences environnementales, Plastic Omnium entend faire jouer à plein les synergies en termes de R&D qui existent avec son second métier : les systèmes de collecte de déchets pour le compte des collectivités locales (bennes, conteneurs, poubelles, etc.) ; - Plastic Omnium a renforcé son dispositif industriel et ouvert neuf nouvelles usines dans des pays à fort potentiel. L'équipementier continue à cibler ses investissements sur les pays à forte croissance ; - Plastic Omnium est une entreprise familiale considérée comme bien gérée par les analystes.

Les points faibles de la valeur

- Le potentiel du titre est jugé plus limité après un rebond de plus de 200% sur trois ans. Il est néanmoins stable depuis le début de l'année ; - Plastic Omnium est pénalisé en cas de hausse du cours des matières premières ; - Bien qu'en hausse, la part du chiffre d'affaires réalisée dans les pays émergents reste faible.

Comment suivre la valeur

- Plastic Omnium est une entreprise familiale : la famille Burelle contrôle 76,2% du capital ; - Le nominal a été divisé par trois à l'issue de l'AG de mai 2011 ; - Le rapport de forces avec les constructeurs, longtemps favorable à ces derniers, s'est rééquilibré alors que les deux tiers de la valeur ajoutée sur une automobile sont produits par les équipementiers. Ceux-ci sont passés du statut de simple fournisseur à celui de partenaire associé de plus en plus en amont dans la conception des véhicules ; - Plastic Omnium est dépendant de la santé des constructeurs allemands : à ce jour, ils représentent 35% des ventes, contre 29% pour les constructeurs français ; - Le nombre d'immatriculations de véhicules neufs est un bon indicateur de la tendance du marché.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Automobile - Equipementiers

Les fabricants de pneus sont confiants pour la seconde partie de l'année, en dépit de l'envolée du prix des matières premières. Chez Michelin, le caoutchouc naturel représente 42% du coût total des matières premières, devant le caoutchouc synthétique (23%). Durant le premier semestre 2011, les matières premières ont coûté 3,24 MdEUR à l'entreprise. La progression des prix de vente a toutefois permis au groupe de revoir à la hausse ses objectifs pour 2011. Il anticipe désormais une progression annuelle de ses volumes de 8%, contre au moins 6,5% auparavant. Quant à l'Italien Pirelli, après avoir affiché un bond de ses résultats au premier semestre, il prévoit désormais une marge opérationnelle comprise entre 9,5 et 10%, au lieu des 8,5 à 9,5% prévus. Il explique cette hausse par sa focalisation sur les produits haut de gamme et un renchérissement du prix des matières premières moins important. Le moins optimiste est l'Américain Goodyear. Il prévoit néanmoins toujours une croissance de ses volumes, cette fois dans le bas de la fourchette, de 3 à 5%. FTB/ACT/