(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé en hausse modeste une séance indécise sur fond de crise de la dette souveraine. A Paris, le CAC 40 a clôturé sur un gain de 0,46% à 3026,76 points, signant à cette occasion sa troisième séance de hausse consécutive. Dans le reste de l'Europe, la tendance est comparable, le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,71% à 1983,03 points. Aux Etats-Unis, le Dow Jones progressait de 0,81% à l'approche de la mi-séance. Tentés par des prises de bénéfices dans les premiers échanges, les investisseurs se sont ravisés à l'annonce du succès de l'émission obligataire italienne. Rome est parvenu à émettre pour 7,5 milliards d'euros d'obligations, soit le haut de la fourchette escomptée de 5 à 8 milliards. Mais pour convaincre les investisseurs, le Trésor italien a dû une nouvelle fois servir des taux record : 7,89% pour l'emprunt à 3 ans, 6% pour celui à six ans et 7,56% pour celui à dix ans. Les opérateurs attendent désormais la réunion des ministres des Finances de la zone euro en fin d'après-midi au cours de la laquelle sera évoquée la démultiplication du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Selon les rumeurs, les ministres pourraient mettre en place un levier sur les 250 milliards d'euros restant dans le FESF. Le fonds garantirait les futures émissions d'états à hauteur de 30%. Dans l'attente, les investisseurs ont mal réagi à la baisse de 3,6% du prix des maisons individuelles aux Etats-Unis en septembre, ce repli soulignant la fragilité persistante du secteur de l'immobilier. Puis, ils ont salué la hausse supérieure aux attentes de l'indice de confiance du consommateur américain (56 en novembre contre un consensus de 44 et 40,9 en octobre). A Paris, les valeurs cycliques ont poursuivi leur rattrapage (+2,35% pour Schneider Electric, +2,16% pour Vallourec) tandis que les bancaires ont plié sous des prises de bénéfices (-1,13% pour Crédit Agricole, -1,24% pour BNP Paribas, -0,40% pour Société Générale). FTB/MAF/