(AOF / Funds) - "Comme annoncé dans la lettre du mois dernier où nous préconisions une forte mobilité dans les portefeuilles pour capter les phases de rebond aussi brèves que violentes, nous avons enfin décidé d'être exposés au secteur financier, secteur sur lequel nous étions absents depuis de nombreux trimestres. En effet, malgré l'annonce du démantèlement du groupe bancaire franco-belge Dexia et les inquiétudes concernant la Grèce et sa contagion à l'Italie notamment, plusieurs éléments ont conduit à ce changement drastique", note La Française AM dans sa lettre de novembre. "D'une part la BCE continuait de garantir le financement à court terme des banques, d'autre part le niveau des exportations allemandes d'août et la production industrielle européenne se sont révélés supérieurs aux attentes, relativisant la déception des enquêtes PMI." "Enfin et surtout, l'attente des mesures du plan devant être annoncé à l'issue du sommet européen des 26 et 27 octobre avec en ligne de mire un levier financier et une participation plus active dans la capitalisation des banques du FESF. Nous avons considéré que les valeurs financières disposaient, à défaut d'une forte visibilité, d'un potentiel de rattrapage significatif à court terme en raison de niveaux de book value faibles, même si des augmentations de capital peuvent survenir." "La tendance baissière des estimations bénéficiaires a continué des deux côtés de l'Atlantique. Concernant le marché américain, la révision 2012 (de +13,6% à +11,6%) a été plus prononcée que pour l'exercice en cours (de +16,1% à +15,5%). En Europe, le niveau de croissance 2011 n'atteint plus que +4,8% contre +6,6% précédemment et pour 2012 de 11,3% à 10,4%. Les niveaux de multiples actuels nous paraissent de plus en plus intéressants : PE 12 mois forward de 11,4x aux USA (vs moyenne historique de 15,6x), de 9,3x en Europe (vs 14,5x) et enfin de 9x dans les émergents (vs 13,6x)." AUT/ALO