Neuflize Private Assets continue de réduire la part des industriels

09/12/2011 - 11:47 - Option Finance

(AOF / Funds) - "La crise de la zone euro est entrée dans une nouvelle phase avec la forte dégradation des conditions de financement de l'ensemble des pays, y compris l'Allemagne. Devant le risque d'une explosion de l'euro et/ou de la faillite de banques, les principales banques centrales ont, dans un mouvement concerté, décidé de baisser le coût de refinancement en dollar", notent François Mouté, président du directoire de Neuflize Private Assets, filiale de Neuflize OBC, et Olivia Giscard d'Estaing, directrice générale de Neuflize Private Assets. "De même, sur un plan politique, les gouvernements préparent le sommet européen du 9 décembre qui devrait apporter des réponses sur la future organisation de la zone euro." "Outre Atlantique, les marchés américains sont tout autant influencés par la crise en Europe que par leur propre économie, qui affiche une croissance très faible, avec le PIB du troisième trimestre révisé en baisse à 2%. Pour le moment, la récession est évitée et cela même si la croissance mondiale continue de ralentir. La politique à court terme de taux 0% continue d'aider l'économie." "Au cours du mois de novembre, les principaux indices (MSCI Europe et S&P 500) ont chuté avant de se reprendre dans les dernières séances limitant ainsi leur baisse sur le mois. L'euro s'est également déprécié de 3% contre le dollar. Dans ce contexte, le pétrole continue de se rétablir (le WTI se rapprochant du Brent au-dessus de 100 dollars). L'or est également en hausse de 22% depuis le début de l'année, conséquence des politiques monétaires accommodantes et des taux réels négatifs." "La sous-performance des fonds sur l'année s'explique toujours par la sous-performance des valeurs minières, des sociétés de services pétroliers, des valeurs énergétiques au sens large, et des valeurs liées à l'agriculture. Nous continuons de réduire la sensibilité des portefeuilles actions au cycle économique en baissant la part des industrielles et à rechercher des opportunités de sociétés de croissance dont la performance boursière a souffert du climat boursier." "Le 30 novembre, suite à la décision concertée des banques centrales des principaux pays, nous avons réduit la couverture du portefeuille d'environ 10%, même si nous pensons que ces solutions à court terme ne vont pas régler les problèmes structurels de l'économie occidentale. Comme nous l'avions fait en 2008, nous allons suivre les initiatives politiques et monétaires afin, s'il y a lieu, de progressivement lever la couverture et positionner le portefeuille en anticipation d'un apaisement à venir de la crise." AUT/ALO