(AOF / Funds) - "La semaine s'est terminée par une grande déception face à l'absence de solution viable à la crise souveraine européenne. La réunion de la BCE et le Conseil européen ont eu lieu et nous ne savons toujours pas comment résoudre cette situation, et notamment éviter la contagion de la crise à l'Italie, l'Espagne et la France. La BCE a clairement fait un geste pour soutenir les banques européennes mais pas les Etats notamment en augmentant ses achats de dettes périphériques", note Natixis vendredi. "Le Conseil européen a abouti sur la volonté des 17 Etats de la zone euro de durcir la discipline budgétaire, soit une solution de long terme. Dans un tel contexte, l'euro restera sous pression dans les prochains mois d'autant que la BCE continuera à baisser ses taux directeurs jusqu'à 0,50% pour faire face à la récession de l'économie européenne. L'EURUSD devrait tester le niveau de 1,30 d'ici la fin de l'année et ensuite le niveau de 1,25 à la fin du premier trimestre 2012." "En Suisse, les signaux de déflation se sont accentués avec la baisse des prix à la consommation à -0,5% en GA en novembre et le taux de chômage s'est hissé à 3,1% en novembre. Cela a renforcé les anticipations d'un relèvement du taux pivot de l'EURCHF à l'approche de la réunion de la BNS le 15 décembre. Nous doutons d'un relèvement du taux pivot sachant qu'il pourrait être plus difficile à respecter si la crise souveraine européenne devait s'aggraver mais la BNS pourrait annoncer d'autres mesures pour soutenir son économie. Aussi, l'EURCHF restera à court terme en dessous de 1,25." "De leur côté, les devises commo AUD et NZD ont corrigé sensiblement après le discours prudent de leur banque centrale respective. Nous restons sur la défensive sur ces devises qui continueront à pâtir de l'aversion au risque liée à la crise souveraine et le ralentissement de la croissance asiatique." AUT/ALO