(AOF / Funds) - Le fonds phare de DNCA, axé sur les actions françaises, reste sur la défensive face aux situations de marché actuelles et aux incertitudes de la zone euro. La société de gestion souligne que " par incapacité des européens à gérer la crise de la dette dans les pays périphériques, la contagion gagne maintenant les pays du coeur de la zone ". L'Italie par exemple doit se financer à des taux prohibitifs alors que les pays mieux notés comme la France, l'Autriche ou encore les Pays-Bas, voient leur taux se dégrader par rapport à ceux de l'Allemagne. " Cette situation amène les investisseurs à élaborer des scénarios économiques de plus en plus négatifs où les seules incertitudes sont l'ampleur et la durée de la récession à venir ". " Bien que largement défensif, le portefeuille de Centifolia a été pénalisé par les valeurs dont la structure financière repose sur un levier d'endettement trop élevé. Dans un monde du crédit rationné et plus cher, certain modèles d'avant-crise sont aujourd'hui remis en question ". " Afin de limiter son exposition aux sociétés fragilisées, pour se concentrer sur celles présentant le meilleur potentiel de revalorisation ", Centifolia a procédé à des arbitrages permettant au fonds de rester toujours défensif. Mais le gérant note qu'" avec les derniers développements de la crise, l'Europe est aujourd'hui face à son destin. Parce que la situation actuelle est intenable, l'Histoire va s'accélérer en empruntant l'une des deux voies possibles : celle de la désintégration ou celle du plus d'intégration. Les conséquences boursières en seront évidemment très différentes. Mais, même dans le scénario du pire, au sein d'une union économique et monétaire où la notion de taux sans risque a disparu, on peut se demander si la position d'actionnaire n'est pas préférable à celle de créancier ". AUT/ACT