(AOF / Funds) - " Les marchés ayant continué d'être sous l'emprise de la crise de la dette en zone euro en novembre, les actifs risqués ont à nouveau cédé du terrain. Dans le même temps, on a pu observer une dichotomie très nette entre les bons du Trésor américain et les Bunds allemands ". Selon Generali, "cela signifie que les marchés financiers commencent à intégrer dans les cours une hausse de la prime de risque sur les Bunds. Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive si l'UE progresse vers une plus grande intégration budgétaire. Ce dernier point devrait également soutenir les actions et les obligations d'entreprises qui ont été mises à très rude épreuve en novembre." Concernant les actions, et " partant de l'hypothèse d'une attitude constructive des responsables politiques et de la BCE en vue d'une résolution de la crise, Generali anticipe "des performances légèrement positives en décembre. Pour autant, même en cas de succès, le rebond a peu de chances de s'inscrire dans la durée (surtout en Europe) étant donné le manque de visibilité sur l'ampleur de la récession en Europe et les ajustements de prévisions de bénéfices qui en sont la conséquence " De leur coté, " en novembre, les obligations européennes ont nettement sous-performé. Non seulement les obligations des pays périphériques ont concédé du terrain mais, et c'est un fait nouveau, les obligations des pays " core " de la zone euro ont elles aussi été sous pression. Le mois de décembre devrait être le témoin d'une nouvelle sous-performance des Bunds dans la mesure où l'UEM devrait poursuivre sur la voie d'une plus grande intégration budgétaire." Enfin, " la monnaie unique devrait regagner une partie du terrain cédé et le yen devrait continuer à témoigner des inquiétudes grandissantes à l'égard de la dette souveraine japonaise ". AUT/ALO