NIKE, toujours à la mode, bat le consensus

21/12/2011 - 14:34 - Option Finance

(AOF) - Nike a dévoilé mardi après la clôture de Wall Street un bénéfice net en hausse de 3% au deuxième trimestre de son exercice 2011/2012 en raison d'une forte demande et de la hausse des prix de ses produits. Le géant américain de la mode sportive a réussi à compenser l'augmentation des coûts des matières premières. Le groupe de l'Oregon a réalisé un bénéfice net de 469 millions de dollars, ou 1 dollar par action. Le chiffre d'affaires a progressé de 18% à 5,73 milliards de dollars. Les analystes visaient seulement un BPA de 97 cents et un chiffre d'affaires de 5,63 milliards, selon FactSet.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

Les géants doivent s'adapter au renchérissement du coût des matières premières. Ainsi, Procter & Gamble a choisi de relever ses prix, mais de façon limitée (+3% en moyenne) pour ne pas perdre de clients. Ces derniers, qui se trouvent essentiellement dans les pays développés, risquent d'opter pour des produits moins coûteux dans un contexte de crise. L'entreprise choisit donc de contraindre ses marges pour maintenir ses parts de marché. Unilever a également opté pour une stratégie de relèvement des prix. Après avoir relancé son activité en 2009 et 2010 au moyen de baisses de prix, son dirigeant, Paul Polman, est parvenu à accroître les résultats du géant anglo-néerlandais en relevant les tarifs. Au premier semestre, sa marge d'exploitation n'a reculé que de 0,2 point, alors que les analystes attendaient un repli de 0,5 point. Le groupe prévoit un bond de 15% du prix des matières premières cette année, mais il considère néanmoins que les hausses de tarifs déjà réalisées le couvrent à 90% contre ce mouvement.

Distribution spécialisée

Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/