(AOF) - Malgré un début de séance haussier, les indices européens se sont retournés à la baisse en milieu de séance pour terminer en net repli. L'opération de la BCE à trois ans a dans un premier temps dynamisé le marché, mais elle a ensuite laissé place aux craintes entourant la crise de la dette en zone euro. Plus de 500 banques européennes ont emprunté un total de 489,2 milliards d'euros auprès de la BCE contre 250 à 350 milliards attendus par les analystes. Le CAC 40 et l'Eurotop 100 ont reculé respectivement de 0,82% à 3 030,47 points et de 0,41% à 2 038,24 points. Le titre Credit Suisse a échappé à la baisse aujourd'hui avec une progression de 0,05% à 21,61 francs suisses. Le groupe bancaire suisse a repris les activités de banque privée de HSBC au Japon. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé. Ce mouvement s'intègre dans la stratégie de réduction de coûts de l'établissement britannique, qui a indiqué que les actifs qu'elle vient de céder étaient valorisés à 2,7 milliards de dollars à la fin du mois d'octobre. Le titre Areva a reculé de 2,05% à 17,89 euros aujourd'hui après la dégradation de ses notes de crédit par Standard & Poor's. L'agence de notation a abaisséé la note du spécialiste français du nucléaire de deux crans, passant de 'BBB+' à 'BBB-' avec une perspective stable. La note à court terme d'Areva a elle aussi été dégradée, passant de 'A-2' à 'A-3'. Le titre Cap Gemini a enregistré la plus forte baisse des valeurs du CAC 40 aujourd'hui avec un recul de 4,47% à 24,09 euros. Le marché réagit à la publication de résultats décevants pour l'américain Oracle. L'éditeur américain de logiciels a dévoilé au deuxième trimestre un bénéfice par action hors exceptionnels de 54 cents, pour des ventes de 8,81 milliards de dollars sur la période. Les analystes attendaient en moyenne un résultat de 57 cents par action pour des ventes de 9,23 milliards de dollars.
Aux Etats-Unis, les ventes de logements anciens ont progressé de 4% au mois de novembre, à 4,42 millions, en rythme annualisé. A la clôture, l'euro cote 1,3038 face au dollar américain.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/5