TECHNICOLOR rembourse pour 308 millions d'euros d'ORA

22/12/2011 - 08:39 - Option Finance

(AOF) - Technicolor a annoncé jeudi que le groupe procédera le 30 décembre 2011 au remboursement de la tranche I restant en circulation et des tranches II et IIC des Obligations Remboursables en Actions (ORA) émises le 26 mai 2010 dans le cadre de sa restructuration financière. La société remboursera environ 308 millions d'ORA sur les 324,5 millions d'ORA en circulation. Le nombre final d'actions nouvelles émises sera connu le 30 décembre 2011, après traitement des reports et des rompus (les porteurs pouvant décider d'apporter une soulte pour arrondir le nombre d'actions qui leur revient au nombre entier supérieur). Il peut cependant être estimé à environ 49 millions en 2011 (et 2,6 millions en 2012), en prenant en compte des demandes de report pour environ 5% des ORA II et ORA IIC. Ces montants pourront varier suite au traitement des rompus. Les modalités de remboursement des ORA apparaissent dans le Rapport Annuel 2010 de la société et les actions nouvelles à émettre sont déjà intégrées dans le nombre dilué d'actions communiqué par la Société. A la demande des porteurs, 5 328 181 ORA I remboursables au 31 décembre 2010 ont fait l'objet d'une demande de report d'un an. Ces ORA I seront remboursées le 30 décembre 2011, à raison de 0.144 action nouvelle pour une ORA I (intérêts compris), conformément aux conditions d'émission. Au vu des anticipations concernant les demandes de report au 31 décembre 2012, environ 190 millions d'ORA II et 113 millions d'ORA IIC seront remboursées le 30 décembre 2011, à raison de 0.159 action nouvelle pour une ORA (intérêts compris), conformément aux conditions d'émission.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

ORA (obligations remboursables en : Les obligations remboursables en actions (ORA) constituent un instrument d'emprunt qui prévoit, pour le débiteur, la possibilité de rembourser son emprunt à échéance au moyen d'actions. Une société cotée peut émettre des obligations remboursables avec ses propres actions, ou bien avec les actions d'une autre société dans laquelle elle détient une participation.

Les points forts de la valeur

- Ex-Thomson, le groupe de technologie pour les médias a pris le nom de Technicolor en février 2010. Ce nom est à l'origine une marque de grande notoriété, qui appartient au groupe depuis début 2001. Ce changement de nom a crédibilisé, selon les analystes, la stratégie du groupe français articulée autour des services aux créateurs de contenu ; - Au-delà de ce changement de nom, le groupe connaît un nouveau démarrage avec la conclusion, fin mai 2010, du processus de restructuration de son bilan. Après avoir frôlé la faillite en 2009, Technicolor est revenu dans le vert au premier semestre 2010 ; - Le groupe bénéficie d'un profil diversifié suite à son repositionnement sur l'ensemble de la chaîne de l'image, au travers notamment de services aux créateurs de contenus et diffuseurs (studios de cinéma, diffuseurs de chaînes de télévisions, opérateurs télécoms...) ; - Le groupe bénéficie d'un des premiers portefeuilles de brevets au monde et d'une expertise technologique reconnue dans son domaine.

Les points faibles de la valeur

- Le changement de stratégie ne se matérialise pas encore dans les cours de Bourse ; - Il s'avère difficile d'anticiper le rythme de déploiement de la révolution numérique ainsi que le modèle gagnant sur lequel elle va déboucher, ce qui crée un manque de visibilité sur le dossier ; - Les spécialistes s'interrogent sur la capacité du groupe à renouveler son portefeuille de brevets et à développer ses propres innovations en dehors des opérations de croissance externe.

Comment suivre la valeur

- Technicolor est une valeur de " restructuration " ; - Le plan de restructuration financière vise à restaurer une structure d'actionnariat varié et stable ; - Le titre est considéré comme une valeur dollar, du fait de sa forte exposition à l'Amérique du Nord (environ 40% des ventes). Il est également sensible à la conjoncture américaine et plus généralement au moral des ménages.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Le succès des tablettes tactiles ne se dément pas. Fin août 2011, l'iPad d'Apple s'était vendu à 30 millions d'exemplaires en un peu plus d'un an à travers le monde. En 2011, les ventes pourraient atteindre 44 millions. Globalement, en dépit de ventes plutôt décevantes au premier trimestre 2011, avec 7,2 millions d'unités (-28% par rapport au dernier trimestre 2010), le cabinet IDC a relevé ses estimations pour 2011. Il prévoit désormais que 53,5 millions de tablettes devraient être commercialisées dans le monde, contre une prévision initiale de 50,4 millions. Les acteurs ne s'y trompent pas et multiplient les lancements dans ce domaine. Durant l'IFA de Berlin, le Salon européen de l'électronique grand public qui a ouvert ses portes début septembre, les tablettes ont dominé les annonces. Sony a dévoilé ses premières tablettes tactiles, la S et la P. Samsung et Toshiba ont présenté de nouveaux modèles. Le constructeur informatique taïwanais Asus investit ce segment avec réussite grâce au positionnement accessible de l'EePad Transformer. FTB/ACT/