Analyse clôture AOF France / Europe - Hausse en attendant Noël

23/12/2011 - 17:41 - Option Finance

(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé cette séance de vendredi sur une note positive. En conséquence de quoi, l'indice CAC 40 affiche un gain hebdomadaire de 4,21%. Pour autant, le place de Paris s'apprête à finir l'année sur un recul annuel de près de 19%. Vendredi en tout cas, les rares investisseurs présents sur les marchés ont salué les chiffres encourageants publiés aux Etats-Unis et confortant le scénario d'une reprise pérenne de l'économie américaine. Le CAC 40 a gagné 0,99% à 3 102,09 points tandis que l'Euro stoxx 50 s'est adjugé 0,61% à 2 286,92 points. Repsol a progressé de 1,06% à 23,40 euros à la Bourse de Madrid. Les investisseurs n'ont guère réagi à l'acquisition par le groupe pétrolier espagnol d'actifs non conventionnels aux Etats-Unis. CA Cheuvreux a confirmé son opinion Surperformance et son objectif de cours de 28 euros sur le titre à la suite de cette annonce. L'analyste souligne que cette opération s'inscrit dans la stratégie de diversification de la major en direction des pays de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Le titre Iliad enregistre aujourd'hui l'une des plus fortes hausses des valeurs de l'indice SBF 120, avec une progression de 4,13% à 94,06 euros. Hier, l'Arcep, le régulateur français des télécoms, a annoncé l'attribution d'une série de licences de téléphonie mobile de quatrième génération à SFR, France Télécom et Bouygues Télécom. Si la candidature de Free Mobile, filiale d'Iliad, a été écartée, l'opérateur bénéficiera d'un droit d'itinérance auprès de SFR. Air France-KLM a reculé de 3,65% à 3,959 euros, signant la plus forte baisse du SBF 120. Le transporteur franco-néerlandais pourrait enregistrer une perte opérationnelle de 300 millions d'euros au titre de son exercice 2011 selon les informations du journal Libération. Selon le quotidien, ce chiffre s'expliquerait par la hausse du prix du pétrole et par la crise qui oblige la compagnie aérienne à baisser ses prix.

Les chiffres macroéconomiques

Aux Etats-Unis, les dépenses des ménages ont augmenté de 0,1% comme en octobre. Le consensus tablait sur une hausse de 0,3%. L'indice des prix à la consommation a progressé de 0,1%, conformément aux attentes. Il avait augmenté de 0,1% également en octobre. Les commandes de biens durables ont progressé de 3,8% en novembre après une croissance nulle en octobre (chiffre révisé de -0,5%). Les économistes visaient une hausse de 2% seulement. Hors transports, les commandes ont augmenté de 0,3% après un gain de 1,5% et contre un consensus de +0,3%. Les ventes de maisons familiales neuves ont augmenté de 1,6% en novembre, en données corrigées des variations saisonnières, après avoir augmenté de 1,3% en octobre. A 17h30, l'euro cote 1,3038 dollar.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Balance commerciale  : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5