(AOF) - Les marchés européens ont fini en hausse grâce à la bonne orientation de Wall Street. Les indices américains ont été soutenus par des statistiques économiques meilleures que prévu : l'indice des directeurs d'achat de la région de Chicago et l'indice des promesses de ventes de logements. L'Italie a, elle, enregistré une baisse des rendements lors de ses adjudications d'obligations. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,84% à 3127,56 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a perdu 0,54% à 2078,98 points. En Suisse, le rebond de Petroplus a tourné court, l'action perdant aujourd'hui encore 0,61% à 1,64 franc suisse après avoir perdu plus de la moitié de sa valeur au cours des deux dernières séances. Le plus important raffineur indépendant européen se bat pour sa survie après le gel d'une ligne de crédit de 1 milliard d'euros. Ce qui l'empêche d'acheter le pétrole nécessaire à son activité. Dans une déclaration publiée hier soir, le gouvernement français a souligné sa volonté de venir en aide à Petroplus qui opère une raffinerie à Petit-Couronne en Seine-Maritime. A Paris, EADS affiche de loin la plus forte hausse de l'indice CAC 40 depuis le 1er janvier : + 38%. Sur la même période, l'indice phare de la place parisienne a chuté de 18%. Seules quatre autres sociétés appartenant au CAC 40 s'apprêtent à terminer l'année sur une performance positive. Le groupe d'aéronautique et de défense a bénéficié d'un contexte sectoriel porteur grâce à la demande en provenance des pays émergents. Mais sa performance boursière est également le reflet du succès de sa stratégie, en particulier du formidable succès commercial de l'A320neo. Encres Dubuit a cédé 2,83% à 3,85 euros. Gilbert Dupont a réduit son objectif de cours de 4,9 euros à 4,5 euros et réitéré sa recommandation Accumuler sur la valeur. Malgré un chiffre d'affaires 2010-11 publié supérieur aux attentes du bureau d'études, ce dernier a révisé relativement peu en hausse ses estimations de résultats pour cet exercice. " L'évolution du mix produits a été défavorable (croissance supérieure du pôle Négoce à plus faible marge par rapport aux Accessoires et aux Encres) et l'inflation du prix des matières premières a été supérieure à celle des prix de ventes ", se justifie-t-il.
Rome a dû offrir 6,98% pour placer 2,5 milliards de titres à 10 ans contre 7,56% lors de la dernière opération similaire. Ce niveau est cependant considéré comme intenable alors que l'Italie sera confrontée en 2012 à d'importants besoins de refinancement : 440 milliards d'euros. 384 000 inscriptions au chômage ont été enregistrées au cours de la semaine du 24 décembre, après 366 000 inscriptions (chiffre révisé de 364 000) la semaine précédente. Le consensus Briefing.com était de 368 000. L'indice des promesses de ventes de logements a progressé de 7,3% à 100,1 au mois de novembre aux Etats-Unis. Il s'agit de son niveau le plus élevé en 19 mois. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de seulement 0,6%. L'indice des directeurs d'achat de la région de Chicago a atteint 62,5 au mois de décembre contre 62,6 en novembre. Les économistes interrogés par Briefing.com anticipaient en moyenne 60,1. La masse monétaire M3 a progressé de 2% en novembre dans la zone euro. Cette progression est inférieure aux anticipations des économistes. Le consensus Reuters était de 2,5%, après 2,6% en octobre. M3 est un indicateur utilisé par la Banque centrale européenne pour anticiper l'évolution de l'inflation. Vers 17h30, l'euro cote 1,2918 face au billet vert.
IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5