Entheca Finance continue à privilégier les actions américaines

02/01/2012 - 15:17 - Option Finance

(AOF / Funds) - Pour Entheca Finance, " 2011 s'achève sans que la crise des dettes en zone Euro soit réglée ". La contagion est déjà présente en Italie et en Espagne, les pays surs sont eux aussi contraints à la prudence. Au final, pour Entheca Finance " entre deux maux : inflation et insolvabilité, le marché a choisi son camp et privilégie ceux qui recourent à la planche à billet, ce qui permet de payer le coupon des obligations aux créanciers ". La BCE devra donc adopter le même procédé que les autres Banques Centrales si elle veut que le marché donne du temps aux Etats pour se remettre en marche vers le chemin de la croissance. Ainsi pour Entheca Finance, " s'il n'y a pas rapidement cette intervention de la BCE, les pays en difficultés ne pourront pas se financer et la zone Euro devra se résoudre à fonctionner à deux vitesses ", avec d'une part les pays forts avec l'Euro Deutschemark (Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Finlande,...) et d'autre part les pays faibles avec l'Euro " dévalué " de 15% à 20% (Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Grèce (?)), la France, restant suspendue aux prochaines élections présidentielles. " Politiquement avec un gouvernement de droite la France se retrouverait du côté de l'Euro fort, économiquement avec un gouvernement de gauche la France se retrouverait du côté de l'Euro dévalué ". " Nous abordons donc 2012 avec une extrême prudence et notre politique n'a pas varié depuis la rentrée de septembre. Au sein des actifs, les actions américaines doivent être privilégiées en premier lieu, puis les actions des pays émergents qui ont " digéré " au cours de l'année 2011 le cycle de remontée des taux, mais qui nous semblent attractives à moyen terme. Les actions européennes sont attractives mais sont encore trop soumises aux aléas politiques européens ". Du coté des crédits, c'est la recherche " de maturités relativement courtes (3-4 ans) pour chercher un taux de coupon de 4% environ " qu'il faut privilégier, avec une partie à conserver en cash. Enfin sur les devises, " la diversification en devise " forte " par les investisseurs doit se réaliser. Mieux vaut être porteur d'obligations Corporate allemandes, néerlandaises que d'obligations italiennes, espagnoles voire françaises si une dévaluation arrive " conclut la société de gestion. AUT/ALO