(AOF) - Le distributeur britannique Next a annoncé une progression de ses ventes de 3,1% entre le 1er août et le 24 décembre. Il précise que cette performance est conforme à ses prévisions d'une hausse comprise entre 2,5% et 4%. Next a cependant reconnu que les résultats de sa chaîne de magasins physiques étaient légèrement décevants, avec un recul de 2,7% de l'activité. L'activité de ventes à distance a en revanche enregistré une progression de 16,9% de son chiffre d'affaires. " Malgré une dernière bonne semaine avant Noël, les ventes de novembre et décembre ont été décevantes étant donné que la neige avait négativement impacté l'activité en 2010. Plusieurs facteurs ont pesé sur les ventes au dernier trimestre et il est difficile de savoir dans quelle mesure la douceur de l'hiver et les ristournes importantes accordées par la concurrence dissimulent des impacts économiques plus profonds et durables ", a commenté la société. Le distributeur britannique a réaffirmé ses prévisions de résultats annuels. Next cible un bénéfice imposable au titre des activités poursuivies de 565 millions de livres sterling, plus ou moins 7 millions de livres. Ce qui représente une progression de 4%.
Distribution spécialisée
Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/