Invesco parie sur les actifs à rendements

04/01/2012 - 11:57 - Option Finance

(AOF / Funds) - Selon John Greenwood, économiste en chef de la société de gestion Invesco, " les perspectives de l'économie mondiale et des marchés financiers en 2012 et en 2013 dépendront essentiellement de trois facteurs : la résolution ordonnée et effective de la crise de la zone euro, la capacité des États-Unis à poursuivre la récente amélioration de leur économie et l'aptitude des autorités chinoises à éviter un atterrissage forcé de leur économie en 2012 ". Pour Invesco, les mécanismes habituels de sortie de crise n'ont pas été enclenchés dans les pays développés, les ménages et le secteur bancaire cherchant avant tout à se désendetter plutôt que de consommer et investir, ce qui entraîne une croissance économique inférieure à son potentiel. Au final " l'année 2012 sera de nouveau caractérisée par le renforcement des bilans du secteur privé, l'austérité des États et l'atonie de la croissance dans la majorité des pays développés. Seule lueur d'espoir, la baisse globale de l'inflation ". Dans les pays émergents, " la vigueur initiale de la reprise commence à s'essouffler en raison de l'absence de découplage par rapport aux pays développé ". Et pour 2012, l'économiste en chef d'Invesco table sur " une croissance du PIB réel de ces pays plus faible qu'en 2010 ou 2011. Tout comme dans les pays développés, les taux d'inflation devraient continuer à baisser en 2012 ". Ainsi, pour John Greenwood, " le fait que les taux directeurs des pays développés vont probablement rester très bas pendant une période prolongée, devrait bénéficier aux actifs de qualité qui offrent des rendements sécurisés et durables, comme les obligations d'entreprise et à haut rendement " Du coté des actions, " les actions offrant des rendements du dividende élevés, et les fonds investis dans l'immobilier capables de procurer des flux de revenus locatifs solides et réguliers " devraient aussi bénéficier de ces taux bas. En revanche, " les matières premières devraient elles aussi souffrir du ralentissement économique en Europe et en Asie " conclut Invesco. AUT/ALO