TOUPARGEL : recul de 3,5% des ventes en 2011

12/01/2012 - 18:16 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires 2011 de Toupargel s'est élevé à 339,2 millions d'euros, en retrait de 3,5% par rapport à 2010. Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires est ressorti à 96,4 millions d'euros, en baisse de 2,1%. Le chiffre d'affaires de l'activité " Frais et Epicerie " a augmenté de 1,7 % à 20,7 millions d'euros en 2011 porté par l'extension de la zone de chalandise (ouverture de 10 nouvelles agences de livraison). Le panier moyen est ressorti à 56,1 euros en hausse de 4,5%. " Cette progression est la conséquence d'une part, de l'extension de la gamme de 4000 à 4 500 produits et d'autre part, du développement du site marchand placedumarche.fr (3,6 % du chiffre d'affaires de l'activité) pour lequel le panier moyen est plus élevé qu'en télévente ", a précisé le spécialiste de la vente à distance et de la livraison à domicile de produits alimentaires aux particuliers. Dans le cadre du plan stratégique " Cap 2013 ", l'élargissement de l'offre de produits frais et d'épicerie aux clients de l'activité Surgelés va s'accélérer au cours des prochains mois.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/