(AOF) - Le groupe Audika a réalisé sur l'ensemble de l'exercice 2011 un chiffre d'affaires de 110,7 millions d'euros, en hausse de + 4,7% (dont +1,3% à périmètre comparable). Sur le quatrième trimestre marqué par l'attentisme des clients dans un climat médiatico-économique défavorable, le chiffre d'affaires est ressorti à 33,4 millions d'euros, stable par rapport à 2010 (-1,9% en interne). Le spécialiste de la correction auditive souligne avoir pour la première fois dépassé le cap des 100 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, à 102,4 millions, soit une croissance de 5% dont + 2,4% en interne. Audika a accru en 2011 son réseau français de 24 nouveaux centres (7 acquisitions et 17 créations), le portant à plus de 440 centres. Côté perspective, le groupe déclare aborder le nouvel exercice " avec détermination, mais prudence compte tenu du manque de visibilité lié au contexte médiatico-économique ". Le groupe poursuivra notamment ses investissements marketing avec, comme premier objectif 2012, une croissance interne positive sur l'ensemble de l'exercice en France et en Italie. Audika s'appuiera notamment sur une base de prospects enrichie par les nombreux rendez-vous enregistrés en 2011. En parallèle, dans un marché aux fondamentaux toujours porteurs, le groupe va poursuivre le développement de son réseau en France à un rythme régulier et se tient prêt à saisir de nouvelles opportunités en Italie.
Pharmacie - Santé
Moody's juge que les perspectives du secteur pharmaceutique mondial sont négatives. L'agence de notation tient compte des prochaines expirations de brevets sur des produits phares et d'un portefeuille de développement actuel limité. Elle estime que la croissance des résultats des grands groupes devrait continuer à décliner en 2011. La pression sur les résultats se fera sentir davantage en 2012. Le marché demeure toutefois largement profitable et peu endetté. Les notes de crédit des acteurs de la pharmacie sont donc généralement meilleures que dans d'autres secteurs. En France, suite au scandale du Médiator (commercialisé par Servier), la réglementation va être durcie. Un projet de réforme du médicament a été élaboré, destiné à offrir davantage de transparence sur les liens entre l'industrie pharmaceutique et les experts qui évaluent les médicaments. Certaines dispositions de ce projet sont remises en cause par le LEEM (groupement professionnel des entreprises du médicament), notamment les règles régissant la visite médicale et les conditions plus restrictives d'obtention des autorisations temporaires d'utilisation. FTB/ACT/