TRILOGIQ : rentabilité opérationnelle sous pression au premier semestre

19/01/2012 - 10:17 - Option Finance

(AOF) - Trilogiq a publié un résultat d'exploitation de 3,96 millions d'euros au premier semestre, clos fin septembre, à comparer avec un résultat de 5,4 millions d'euros, un an plus tôt. La marge opérationnelle du spécialiste du Lean-manufacturing a reculé à 13,2%, à comparer avec 20,2% au premier semestre 2011. Le groupe a justifié cette baisse notamment par l'impact de la marge brute et l'augmentation des frais de personnel. Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 30 millions d'euros. Le carnet de commandes à 9 mois (avril à décembre) s'est inscrit en hausse de 14%, à 49,2 millions d'euros. Aujourd'hui, Trilogiq entend perpétuer sa stratégie autour de deux axes. Il s'agit d'une part de la croissance de son chiffre d'affaires grâce à une politique de défense des prix accrue et la montée en puissance des filiales récemment ouvertes (Inde, Italie, Espagne / Portugal, Russie). Il s'agit d'autre part de la poursuite de gains de productivité industrielle.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/