RESEARCH IN MOTION : les deux fondateurs passent la main

23/01/2012 - 10:56 - Option Finance

(AOF) - Les deux co-directeurs généraux et co-fondateur de Research In Motion, Mike Lazaridis et Jim Balsillie, ont démissionné et ont été remplacés par Thorsten Heins. Mike Lazaridis deviendra vice président du conseil d'administration et annoncé sa décision d'acheter 50 millions de dollars d'actions supplémentaires du fabricant du BlackBerry. Jim Balsillie restera administrateur. Research In Motion a connu une exécrable année 2011 ; l'action perdant plus des deux tiers de la valeur. Pris en tenaille entre les smartphone sous Android et l'iPhone d'Apple, la firme technologique canadien a accumulé les profit warning et les mauvais résultats. Cette descente aux enfers boursiers s'explique aussi par ses problèmes de réseaux et le retard dans le lancement des smartphones dotés du nouveau système d'exploitation QNX. Cette dégringolade boursière a alimenté les rumeurs d'un rachat de Research In Motion par certains de ses concurrents, comme Nokia allié à Microsoft.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Equipementiers télécoms

La course à l'innovation s'intensifie. Ainsi, HTC a récemment proposé deux nouveaux modèles de smartphones ("Radar" et "Titan"), qui utilisent la dernière version de l'OS Windows Phone. Le constructeur taïwanais souhaite renforcer son partenariat avec Microsoft pour concevoir des appareils grand public et se distinguer de la concurrence. Il cherche à diversifier son offre avec sept modèles fonctionnant avec Windows Phone et une dizaine avec Android (le système d'exploitation mobile de Google). Quant à Samsung, il a développé son propre système d'exploitation pour mobile, "Bada", afin de réduire sa dépendance à Google. Il a présenté un nouveau smartphone, le "Wave 3", qui fonctionne avec ce système. Cette quête de nouveautés est indispensable pour permettre aux acteurs de maintenir, voire consolider leurs positions dans un secteur en perpétuel mouvement. Un nouvel acteur, donc concurrent potentiel, pourrait émerger prochainement, puisque Panasonic, qui est déjà présent dans la téléphonie mobile au Japon, pourrait se développer sur ce marché en Europe à l'avenir. FTB/ACT/