(AOF) - La correction se poursuit sur les Bourses, le dossier grec continuant de peser. En repli de 0,31% à 3312,48 points, le CAC 40 enregistre sa deuxième séance consécutive de baisse après avoir atteint un plus haut de trois mois lundi. Le bilan est contrasté sur les autres places européennes : le Dax allemand a gagné 0,04% tandis que le Footsie de Londres a perdu 0,5%. Aux Etats-Unis, le Dow Jones recule de son côté de 0,33% à l'approche de la mi-séance. A contrario, le Nasdaq gagne 0,2%, soutenu par les résultats nettement supérieurs aux attentes d'Apple qui bondit de près de 7% à plus de 447 dollars. Résultat, la firme à la pomme a ravi à la major pétrolière américaine ExxonMobil le titre de première capitalisation boursière mondiale (plus de 418 milliards de dollars contre un peu plus de 414 milliards pour le numéro un américain des hydrocarbures). En Europe, les inquiétudes concernant le dossier grec persistent. Comme souvent, c'est le Financial Times qui entretient les craintes en annonçant que le FMI appelle la BCE à accepter une décote sur ses avoirs en dette grecque. La banque centrale s'est toujours opposée à cette éventualité, jugeant que cela revenait à financer un Etat, ce qui est interdit par ses statuts. En cas de revirement de l'institution, les investisseurs redoutent que cette dernière ne cesse son programme de rachats de titres des pays en difficultés devant les risques encourus. Or, la dette portugaise soulève aussi des inquiétudes. A Paris, les valeurs jugées défensives se sont distinguées, à l'instar de Pernod Ricard (+1,33%) et Danone (+0,12%). Au centre des préoccupations depuis le début de la crise, le secteur bancaire a évolué en ordre dispersé, BNP Paribas (+1,13%) signant la quatrième plus forte hausse du CAC 40 tandis que Société Générale a cédé 2,6%. FTB/MAF/