ADOCIA lance son IPO sur Euronext

26/01/2012 - 13:05 - Option Finance

(AOF) - La société de biotechnologies française Adocia a annoncé jeudi le lancement de son introduction en bourse sur le compartiment C d'Euronext à Paris. Le prix du titre sera établi dans une fourchette comprise entre 13 et 15,88 euros. La taille initiale de l'offre est de 1 385 042 actions nouvelles, représentant environ 20 millions d'euros. L'offre prévoit une clause d'extension de 207 756 actions nouvelles et une option sur-allocation de 238 919 actions. La clôture de l'opération est prévue le 13 février. Le prix sera connu le 14 février. Les capitaux levés sont destinés à fournir à la société des moyens supplémentaires pour financer ses opérations et plus particulièrement de nouveaux essais cliniques visant à valider la preuve du concept des formulations innovantes développées par la société, à partir de sa plateforme technologique BioChaperone dans les domaines de la médecine régénérative et des pathologies chroniques. Société de biotechnologies fondée en 2005 par Gérard, Olivier et Rémi Soula, Adocia a pour mission la création de médicaments plus performants, dits " best class ", pour des pathologies de masse, à partir de la formulation innovante de certaines protéines thérapeutiques déjà approuvées. A ce jour, Adocia conduit deux programmes de développement collaboratifs avec des acteurs majeurs de l'industrie pharmaceutique. De plus, le groupe basé à Lyon a récemment signé un contrat de licence exclusive et mondiale avec une big pharma pour le développement d'une insuline analogue ultra-rapide. Outre la famille Soula qui, avec près de 35% du capital, est l'actionnaire de référence d'Adocia, le groupe compte parmi ses actionnaires certains des plus grands fonds d'investissement spécialisés dans l'innovation Innobio et Bioam (gérés par CDC Entreprises), IdInvest, Amundi, Viveris, Oréo Finance et SHAM.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's juge que les perspectives du secteur pharmaceutique mondial sont négatives. L'agence de notation tient compte des prochaines expirations de brevets sur des produits phares et d'un portefeuille de développement actuel limité. Elle estime que la croissance des résultats des grands groupes devrait continuer à décliner en 2011. La pression sur les résultats se fera sentir davantage en 2012. Le marché demeure toutefois largement profitable et peu endetté. Les notes de crédit des acteurs de la pharmacie sont donc généralement meilleures que dans d'autres secteurs. En France, suite au scandale du Médiator (commercialisé par Servier), la réglementation va être durcie. Un projet de réforme du médicament a été élaboré, destiné à offrir davantage de transparence sur les liens entre l'industrie pharmaceutique et les experts qui évaluent les médicaments. Certaines dispositions de ce projet sont remises en cause par le LEEM (groupement professionnel des entreprises du médicament), notamment les règles régissant la visite médicale et les conditions plus restrictives d'obtention des autorisations temporaires d'utilisation. FTB/ACT/