LDLC.COM révise en baisse sa prévision de chiffre d'affaires 2011

26/01/2012 - 18:43 - Option Finance

(AOF) - LDLC.com a affiché sur les 9 premiers mois un chiffre d'affaires en hausse de 4,8% à 131,4 millions d'euros. " Cette croissance a été réalisée malgré un repli de 3% sur le troisième trimestre imputable à la forte flambée enregistrée sur les prix des disques durs suite aux inondations qui ont affecté la Thaïlande en septembre - octobre 2011 ", a souligné le spécialiste de la vente de matériel informatique en ligne. Si cet événement n'a pas eu d'impact sur ses approvisionnements, le groupe estime qu'il est à l'origine de nombreux reports d'achat, sur des articles tels que les disques durs externes et serveurs de stockage réseau dont les prix ont enregistré de fortes hausses (80% de ventes en moins sur les disques externes,...). Pour LDLC.com, la situation qui devrait progressivement se normaliser à compter de la deuxième partie de l'année 2012 permettra un rattrapage progressif des ventes, tant sur les marchés professionnels que sur les marchés des particuliers. Dans ce contexte, le groupe a révisé en baisse sa prévision de chiffre d'affaires annuel de 185 à 175 millions d'euros. Pour autant, LDLC.com a réaffirmé sa confiance dans sa capacité à dégager un résultat opérationnel courant de 5 millions d'euros en hausse de plus de 50%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Les gares séduisent de plus en plus les enseignes spécialisées. Dans ces lieux, l'offre est toujours plus variée avec des produits allant des chaussures aux cosmétiques, en passant par l'électronique grand public. La branche dédiée à cette activité de la SNCF, Gares et Connexions, estime que depuis deux ans, soixante commerces sont ouverts par an, alors qu'auparavant, ce chiffre s'élevait plutôt aux environs de quarante. Gares et Connexions gère aujourd'hui 1 500 commerces et a perçu 126 MEUR de redevances (fonctions du chiffre d'affaires) en 2010. Ce chiffre devrait croître de 6% cette année. Les gares sont toutefois très différentes des centres commerciaux, car si les seconds sont des lieux de destination, les gares ne sont que des lieux de passage, tout en offrant une forte exposition aux enseignes du fait de leur grande fréquentation. Rendre les commerces de gare rentables n'est pas facile, car aux loyers ou redevances élevés s'ajoute la précarité des baux. Leur durée moyenne est de cinq à sept ans, contre douze ans dans un centre commercial. FTB/ACT/