HONEYWELL tombe dans le rouge mais ne déçoit pas

27/01/2012 - 14:52 - Option Finance

(AOF) - Honeywell a fait état d'une perte au quatrième trimestre, lesté par des charges liées aux pensions de retraite. Mais hors ces charges, le résultat du conglomérat industriel américain ressort en ligne avec les attentes de Wall Street. Le groupe a réalisé une perte de 310 millions de dollars, ou 40 cents par action contre un bénéfice de 369 millions de dollars, ou 47 cents par action un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le BPA ressort à 1,05 dollar, en hausse de 21%. Les analystes visaient 1,04 dollar. En 2011, le bénéfice net s'établit à 2,07 milliards, ou 2,61 dollars par action, en hausse de 3%. Hors éléments exceptionnels, le BPA ressort à 4,05 dollars. Le chiffre d'affaires a progressé de 13% à 36,53 milliards. Le groupe prévoit une croissance modérée au premier semestre 2012.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

Face aux incertitudes liées à l'avenir du trafic aérien dans un contexte de crise, les restructurations et réductions de coûts sont à l'ordre du jour pour les compagnies aériennes européennes. Air France-KLM, qui doit non seulement affronter un environnement difficile, mais aussi une dette élevée (près de 6 MdEUR) et une concurrence des compagnies "low cost" sur le moyen-courrier et des compagnies du Golfe sur le long-courrier, devrait prendre des mesures drastiques d'économies. Le gel des embauches, décidé en 2008, doit déjà être maintenu. Il s'agirait d'accroître encore les réductions de coûts prévues par l'actuel plan Challenge 2012, qui visait à économiser 470 MEUR en 2011. Quant à Lufthansa, elle cherche à céder sa filiale britannique déficitaire BMI. Un durcissement du plan d'économies a déjà été annoncé. Son nouveau patron, Christoph Franz, a entamé une révision stratégique en réorientant les efforts en direction de la clientèle de loisirs au détriment de la clientèle d'affaires.

Biens d'équipement

L'intérêt marqué par les intervenants pour la société italienne Ansaldo STS, la division système ferroviaire du groupe Finmeccanica, souligne qu'une consolidation de la filière ferroviaire en Europe est envisageable. Elle permettrait aux acteurs de contrer la montée en puissance de la Chine. L'industrie européenne comprend plusieurs opérateurs importants comme Alstom, Siemens, Ansaldo et Talgo. L'acquisition d'Ansaldo STS permettrait à Alstom de créer un géant mondial de la signalisation ferroviaire. Mais le groupe français n'est pas seul sur les rangs. Le Canadien Bombardier serait également intéressé et l'Américain General Electric pourrait aussi être un repreneur potentiel. En attendant, pour gagner des marchés, les initiatives sont de mise. Pour remporter le marché de la très grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg, qui représente plus de 20 MdEUR, Alstom est prêt à faire de grandes concessions. Il accepte de transférer toutes ses dernières technologies et de localiser au maximum sa production en Russie. FTB/ACT/