MANITOU : chiffre d'affaires 2011 en hausse de 35%

01/02/2012 - 09:01 - Option Finance

(AOF) - Manitou a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires en hausse de 35% à 1,131 milliard d'euros. Au quatrième trimestre, les ventes du fabricant français d'engins de chantier ont progressé de 27% à 310 millions. " Le quatrième trimestre clôture une belle année 2011 qui marque le redressement du groupe en dépit du contexte opérationnel difficile, et nous ramène à mi-parcours entre le point bas de 2009 (684 millions) et le point haut de 2007 (1,593 milliard), a déclaré le directeur général de Manitou, Jean-Christophe Giroux. Les prises de commandes restent soutenues (9 400 unités au dernier trimestre), et le carnet de commandes donne une visibilité raisonnable qui permet au groupe d'anticiper une nouvelle progression de l'activité en 2012 de 10 à 15%. Manitou a également pour objectif une nouvelle progression de la marge opérationnelle de l'ordre d'un point. "La situation économique est certes peu lisible, et très variable en fonction des pays ou des secteurs ; nous nous efforçons de rester agiles en saisissant les opportunités tout en surveillant partout d'éventuels signaux de ralentissement", a précisé le dirigeant. Au plan opérationnel, Manitou veut faire de 2012 une année de refondation, avec des réformes en profondeur sur la flexibilité opérationnelle, les plans-produits et de nouvelles ambitions pour les années à venir. Le groupe se dit confiant dans les perspectives long-terme de notre secteur et déterminés à y étendre son leadership.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

L'intérêt marqué par les intervenants pour la société italienne Ansaldo STS, la division système ferroviaire du groupe Finmeccanica, souligne qu'une consolidation de la filière ferroviaire en Europe est envisageable. Elle permettrait aux acteurs de contrer la montée en puissance de la Chine. L'industrie européenne comprend plusieurs opérateurs importants comme Alstom, Siemens, Ansaldo et Talgo. L'acquisition d'Ansaldo STS permettrait à Alstom de créer un géant mondial de la signalisation ferroviaire. Mais le groupe français n'est pas seul sur les rangs. Le Canadien Bombardier serait également intéressé et l'Américain General Electric pourrait aussi être un repreneur potentiel. En attendant, pour gagner des marchés, les initiatives sont de mise. Pour remporter le marché de la très grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg, qui représente plus de 20 MdEUR, Alstom est prêt à faire de grandes concessions. Il accepte de transférer toutes ses dernières technologies et de localiser au maximum sa production en Russie. FTB/ACT/