JPMORGAN chef de file dans l'IPO de Facebook

02/02/2012 - 14:55 - Option Finance

(AOF) - JPMorgan a annoncé avoir obtenu un rôle de chef de file dans l'introduction en bourse de Facebook. Morgan Stanley et Goldman Sachs participeront également à l'opération, ainsi que Bank of America Merrill Lynch et Barclays Capital. Le choix de JPMorgan constitue une surprise à Wall Street, alors que d'autres banques étaient jugées favorites sur ce dossier depuis plusieurs mois. Facebook a déposé mercredi soir son premier document d'introduction afin de lever de 5 milliards de dollars. Le réseau social est valorisé entre 75 et 100 milliards de dollars.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

IPO : IPO (pour Initial Public Offering) le terme anglo-saxon qui désigne une introduction en Bourse. Dans le cadre d'une IPO aux Etats-Unis, il est très difficile pour un particulier d'obtenir des titres lors de la période de réservation puisque les investisseurs privés n'ont pas un accès direct aux titres avant la cotation. En effet, un syndicat, dit de preneurs fermes (underwritter) fixe le prix d'introduction et répartit les titres entre les différents intermédiaires. Les particuliers ne seront donc servis que si leur intermédiaire est membre du syndicat de preneurs fermes, ou bien si celui-ci a passé un accord avec l'un des établissements du syndicat.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

La réduction de la taille de leur bilan est à l'ordre du jour pour les banques françaises, qui souhaitent rassurer les marchés financiers. BNP Paribas a annoncé une réduction de 10% de la taille de son bilan d'ici à la fin 2012, et sa volonté de limiter sa dépendance aux refinancements en dollars. Cette décision implique la cession d'environ 70 milliards d'actifs d'ici à la fin de l'année prochaine. Quant à la Société Générale, elle désire intensifier les cessions dans son portefeuille d'actifs toxiques, déjà réduit de 8 MdEUR depuis début 2011. D'ici à fin 2012, la banque espère parvenir à une économie supplémentaire de 60 MdUSD de financement. Le modèle des banques françaises, historiquement basé sur le financement, évolue donc avec la crise financière. BNP Paribas et la Société Générale souhaitent toutes deux réduire certains types de crédits en dollars, comme les crédits export, trop coûteux en fonds propres et en liquidités, et qui s'inscrivent dans leur activité BFI (banque de financement et d'investissement). FTB/ACT/