DIOR COUTURE ne connait pas la crise

03/02/2012 - 09:04 - Option Finance

(AOF) - Christian Dior Couture a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires d'1 milliard d'euros, en progression de 22 % à taux constants et de 21 % à taux courants malgré le licenciement il y a un an de John Galliano. Toutes les catégories de produits ont fortement contribué, dans le monde entier, au succès de la marque. Les ventes de détail enregistrent, en 2011, une hausse de 28 % à taux constants et de 27 % à taux courants. Cette progression reflète à la fois le dynamisme des ventes et la poursuite de l'amélioration de la marge brute. Lors de l'assemblée générale du 5 avril 2012, Christian Dior proposera un dividende de 2,61 euros par action, en hausse de 24 %. Un acompte sur dividende de 0,98 euro par action a été distribué le 2 décembre dernier. Le solde de 1,63 euro sera mis en paiement le 25 avril 2012. Le Groupe Christian Dior a réalisé un résultat net de 1,279 milliard d'euros, en hausse de 1 % par rapport à l'année 2010 qui intégrait un gain financier non récurrent. Excluant ce gain, la croissance du résultat net s'établit à 36 %. Le chiffre d'affaires de la holding comprenant LVMH a progressé de 17% à 24,6 milliards. Ce chiffre tient compte de l'intégration de Bulgari à compter du 30 juin 2011. La croissance organique des ventes s'établit à 14 %. Tous les groupes d'activités connaissent une excellente dynamique en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Luxe et cosmétiques

Pour pouvoir peser davantage dans les décisions au niveau européen, les acteurs du luxe ont choisi d'ouvrir les frontières et de recruter de nouveaux participants au sein de leurs instances représentatives. Ainsi, le Comité Colbert, qui représente non seulement les grands groupes français comme LVMH, mais aussi un grand nombre de PME, s'est ouvert à des entreprises européennes : deux maisons de luxe allemandes, une hongroise et une tchèque. Le Comité Colbert a également invité d'autres instances européennes à le rejoindre au sein de l'alliance Eccia, "European, Cultural and Creative Industries Alliance". Ces décisions interviennent alors que des menaces pèsent sur l'avenir de la distribution sélective. Les maisons de luxe souhaitent une harmonisation des règles juridiques et fiscales sur le commerce en ligne. Elles aimeraient également davantage de réciprocité commerciale avec certains pays, comme l'Inde ou le Brésil, où des barrières douanières parfois très élevées existent. FTB/ACT/