(AOF) - Assystem a publié au titre de 2011 un chiffre d'affaires de 760,6 millions d'euros, en hausse de 19,5% et de 13,2% en organique. Sur le seul quatrième trimestre, l'activité est ressortie à 203,6 millions d'euros, en hausse de 20% et de 11,5% en organique. Les activités du pôle Plant Engineering & Operations (38% du CA d'Assystem) sont en hausse de +12% (+9,7% en organique) au cours de l'année. Le secteur du nucléaire est toujours en croissance et les énergies conventionnelles s'inscrivent en progression. Les activités du pôle Aerospace Engineering (28% du CA d'Assystem) affichent une excellente dynamique au cours de l'année et sont en croissance de +15,1% (+15,7% en croissance organique, compte tenu des effets de change), sur tous les segments du secteur, notamment dans le cadre des grands programmes aéronautiques européens (A350 et A320neo). Les activités du pôle Technology & Product Engineering (34% du CA d'Assystem) affichent une progression de +33,6% (+15,3% en organique) sur l'année 2011. Elle s'appuie sur une activité soutenue dans l'automobile et dans les systèmes embarqués, avec une contribution croissante de l'Allemagne suite à l'acquisition de Berner & Mattner. Au vu de l'activité soutenue sur l'ensemble de l'année, et sur tous les secteurs, Assystem confirme pour 2011 son objectif de marge opérationnelle, entre 7,5% et 8%.
Informatique - SSII
D'après les données du Syntec numérique, représentant la profession, le marché français de l'informatique devrait croître de 3,5% en 2011 (contre -4% en 2009 et +1,5% en 2010). Bénéficiant d'une meilleure visibilité, les SSII françaises sont tentées par la croissance externe pour se spécialiser, notamment dans le "cloud computing" (informatique à distance). L'objectif de ces opérations n'est plus la course à la taille critique, comme durant la décennie précédente, mais plutôt la spécialisation. Atos vient de finaliser le rachat de l'informatique de Siemens (SIS), qu'il a acquis en décembre dernier pour 850 MEUR. Selon le dirigeant du groupe, Thierry Breton, cette opération relève d'un projet industriel grâce auquel Atos sera doté d'environ 40 centres de données abritant plus de 90 000 serveurs dans le monde. Capgemini a quant à lui réalisé six acquisitions depuis le début de l'année, souhaitant se distinguer de ses concurrents en acquérant de nouvelles compétences. FTB/ACT/