BOURSORAMA : hausse de 16% du résultat 2011

15/02/2012 - 10:53 - Option Finance

(AOF) - Boursorama a réalisé en 2011 un résultat net part du groupe de 43,4 millions d'euros, en hausse de 16% par rapport à la même période en 2010 hors dépréciation du goodwill d'OnVista de 29,8 millions d'euros. Le produit net bancaire (PNB) ressort à 218,7 millions d'euros, en hausse de 7%. Cette croissance est soutenue par la hausse de l'activité bancaire en France et par le dynamisme des activités des filiales internationales, explique le groupe. Au total, les actifs gérés par le groupe s'élèvent à 14,4 milliards d'euros à fin d'année. Sur le quatrième trimestre 2011, le PNB Groupe est en repli à 51,7 millions d'euros (-3 %) en raison d'une faible activité courtage. Les charges d'exploitation diminuent à 32,9 millions d'euros (-8 %) en raison notamment de dépenses marketing moins soutenues. Le résultat brut d'exploitation s'établit à 18,8 millions d'euros, en hausse de 5 % et le résultat net part du groupe hors dépréciation du goodwill d'OnVista atteint 10,3 millions d'euros, soit en légère augmentation (+1 %).

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Goodwill ou survaleur : Ecart positif entre la valeur d'acquisition d'un actif et sa valeur comptable. Lors de la prise de contrôle d'une société par une autre, l'acquéreur paye en général un prix supérieur à la valeur des capitaux propres : cet écart est appelé la survaleur. Il correspond en général à des éléments immatériels, comme la marque, qu'on évalue subjectivement.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

La réduction de la taille de leur bilan est à l'ordre du jour pour les banques françaises, qui souhaitent rassurer les marchés financiers. BNP Paribas a annoncé une réduction de 10% de la taille de son bilan d'ici à la fin 2012, et sa volonté de limiter sa dépendance aux refinancements en dollars. Cette décision implique la cession d'environ 70 milliards d'actifs d'ici à la fin de l'année prochaine. Quant à la Société Générale, elle désire intensifier les cessions dans son portefeuille d'actifs toxiques, déjà réduit de 8 MdEUR depuis début 2011. D'ici à fin 2012, la banque espère parvenir à une économie supplémentaire de 60 MdUSD de financement. Le modèle des banques françaises, historiquement basé sur le financement, évolue donc avec la crise financière. BNP Paribas et la Société Générale souhaitent toutes deux réduire certains types de crédits en dollars, comme les crédits export, trop coûteux en fonds propres et en liquidités, et qui s'inscrivent dans leur activité BFI (banque de financement et d'investissement). FTB/ACT/