(AOF / Funds) - Comme le constate le broker, ce début d'année est positif pour les marchés, l'aversion pour le risque étant en net recul. Plusieurs éléments expliquent de regain de confiance : l'action de la BCE, la perspective d'une résolution rapide de la crise grecque, l'amélioration récente des données d'enquêtes dans la zone euro (qui pointent vers une stabilisation de l'activité) et les solides statistiques d'activité aux Etats-Unis. Mais, sur le fond, le scénario reste gris. La question est donc de savoir s'il ne faut rester prudent ou du moins identifier les risques qui pourraient rapidement peser sur le comportement des investisseurs. Même si Aurel continue à être positif sur le premier trimestre, cinq points d'interrogation restent. Tout d'abord, le risque grec persiste et le retour de la confiance sur les marchés obligataires reste fragile. Pour Aurel, le risque souverain ne disparaîtra pas, comme par magie, mais il sera géré par les autorités européennes. Par ailleurs, qu'en est-il des statistiques européennes ? Seule une réponse commune et non par régions pourrait donner un sens à ces statistiques. En outre, le retour de la confiance dans la zone euro provoquera immanquablement une appréciation de l'euro, un élément négatif pour l'économie européenne. De même, les cours du pétrole restent historiquement élevés. Une appréciation trop rapide du pétrole pourrait avoir un impact sur la consommation des ménages, notamment aux Etats-Unis. Enfin, dernier point d'interrogation pour Aurel, l'avenir des économies émergentes, qui selon le broker affichent des signaux mitigés. AUT/MAF