AB SCIENCE reste dans le rouge en 2011

21/02/2012 - 08:55 - Option Finance

(AOF) - AB Science a fait état d'une perte nette de 9,651 millions d'euros en 2011 après une perte de 9,489 millions en 2010, soit une hausse de 1,7%. Le résultat opérationnel correspond à une perte de 9,716 millions, contre une perte de 9,589 millions à l'issue de l'exercice précédent. Ces résultats s'expliquent essentiellement par le bond de 47,2% à 1,843 million des charges administratives constituée d'une reprise d'une provision concernant les frais d'IPO (0,303 million) et l'augmentation des charges de personnel (0,161 million). Les produits d'exploitation se sont élevés en 2011 à 1,104 million, contre 1,18 million un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'élève à 1,104 million, en croissance de 20,4%, et intégralement généré par l'exploitation d'un médicament en médecine vétérinaire. La trésorerie d'AB Science a augmenté de 340,8 % entre le 31 décembre 2010 et le 31 décembre 2011, passant de 2,679 à 11,808 millions, en raison principalement du placement de la trésorerie en instrument de trésorerie dont l'échéance est inférieure à trois mois. Commentant cette publication, Alain Moussy, PDG d'AB Science déclare : " Notre plan de développement composé de 8 phases 3 et de 9 phases 2 avance conformément à nos objectifs. [-73]· ce rythme, nous disposons de près de deux ans de trésorerie pour poursuivre nos études cliniques. Les ventes vétérinaires, malgré l'introduction d'un nouveau concurrent en Europe, continuent de croitre venant compléter nos ressources financières. Les résultats de survie de phase 2 encourageants du masitinib par rapport au Sutent dans le traitement du GIST en résistance au Glivec, nous engagent à poursuivre notre développement dans cette indication. "

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's juge que les perspectives du secteur pharmaceutique mondial sont négatives. L'agence de notation tient compte des prochaines expirations de brevets sur des produits phares et d'un portefeuille de développement actuel limité. Elle estime que la croissance des résultats des grands groupes devrait continuer à décliner en 2011. La pression sur les résultats se fera sentir davantage en 2012. Le marché demeure toutefois largement profitable et peu endetté. Les notes de crédit des acteurs de la pharmacie sont donc généralement meilleures que dans d'autres secteurs. En France, suite au scandale du Médiator (commercialisé par Servier), la réglementation va être durcie. Un projet de réforme du médicament a été élaboré, destiné à offrir davantage de transparence sur les liens entre l'industrie pharmaceutique et les experts qui évaluent les médicaments. Certaines dispositions de ce projet sont remises en cause par le LEEM (groupement professionnel des entreprises du médicament), notamment les règles régissant la visite médicale et les conditions plus restrictives d'obtention des autorisations temporaires d'utilisation. FTB/ACT/