BPI : l'immobilier locatif conserve son intérêt patrimonial

21/02/2012 - 10:51 - Option Finance

(AOF / Funds) - Pour Banque Patrimoine & Immobilier, l'immobilier locatif conserve son intérêt patrimonial en 2012, à la condition sine qua non qu'il soit raisonné, sélectif et replacé sur le long terme. En clair, les investisseurs doivent revenir aux fondamentaux de l'immobilier en apportant une attention particulière à l'emplacement, à la typologie des biens recherchés, et à leurs modes de financement. Les investisseurs doivent donc revenir aux fondamentaux de l'immobilier. Mais en dehors de ces fondamentaux, il faut recourir au meilleur montage possible, la baisse des avantages fiscaux du Scellier qui passant de 25% à 13% le rendant moins attractif. Malgré cela, pour la Banque Patrimoine & Immobilier, il existe des dispositifs qui conservent leur attractivité dans l'environnement actuel, la refiscalisation du neuf renforçant, le rôle patrimonial de l'ancien. Le mécanisme d'application du déficit foncier découle du droit commun et n'entre donc pas dans le champ du plafonnement global des niches fiscales. Le principe est simple. Certaines dépenses occasionnées par les travaux de rénovation permettent de créer une charge qui sera déductible en totalité des revenus fonciers dans une limite de 10.700 euros. Si les déficits fonciers générés par les intérêts sont imputables sur les revenus fonciers pendant 10 ans, l'excédent de déficit foncier non imputé est, quant à lui, imputable sur le revenu global des cinq années suivantes. De ce point de vue, un investissement dans l'ancien permet d'éponger une partie des revenus fonciers et de réduire son imposition sur le revenu. AUT/ALO