(AOF) - Après les prises de bénéfices enregistrées mardi, les marchés actions européens ont connu aujourd'hui une nouvelle séance de baisse. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 se sont repliés respectivement de 0,52% à 3 447,37 points et de 0,84% à 2 242,47 points. Outre-Atlantique, le Dow Jones affichait un recul de 0,09% à la mi-séance. Les investisseurs continuent à s'interroger sur la capacité de la Grèce à mettre en place les mesures d'austérité requises par les autorités européennes en échange du nouveau plan d'aide annoncé en début de semaine. Fitch Ratings a annoncé avoir dégradé la note du pays de CCC à C, à seulement un cran au-dessus du défaut. Cet abaissement ne constitue toutefois pas une surprise : il est entraîné mécaniquement par les modalités du plan d'aide européen, qui provoquera un défaut technique de la Grèce. Sur le plan macro-économique, l'activité manufacturière a déçu en Europe. L'indice composite PMI Markit a enregistré une baisse inattendue à 49,7 en estimation flash au mois de février, contre 50,4 en janvier. Les analystes attendaient une hausse à 50,6. Déception aussi en Chine, où les commandes à l'exportation, attendues en hausse, ont subi en février leur contraction la plus forte en huit mois selon l'indice préliminaire HSBC des directeurs d'achat. Le secteur bancaire a été particulièrement pénalisé. Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas ont reculé respectivement de 4,42%, de 3,76% et de 2,83%, figurant toutes trois parmi les plus fortes baisses du CAC 40. Les analystes craignent que les établissements ne doivent faire face à des recapitalisations plus importantes que prévu. A l'inverse, Schneider Electric a bondi de 5,98% grâce à des résultats supérieurs aux attentes, tandis que Peugeot, qui pourrait s'allier à l'américain General Motors, a connu une hausse de plus de 10%. FTB/MAF/