(AOF / Funds) - Si l'orientation haussière des indices sur le début de l'année peut se justifier, sa brutalité et son ampleur surprennent, alors que l'économie européenne est entrée en récession. La hausse n'est-elle pas exagérée s'interroge Aurel BGC. La réaction des marchés depuis le début de l'année n'est pas totalement irraisonnée, les investisseurs ayant réagi positivement aux publications des résultats annuels des entreprises européennes et à leurs prévisions pour l'année 2012. Mais surtout, ils ont privilégié les valeurs les moins exposées à la conjoncture de la zone euro. D'ici 3 mois, les investisseurs vont " racheter de l'Europe " mais essentiellement les actifs européens les moins sensibles à l'économie européenne. Ainsi, Aurel BGC continue à surpondérer les secteurs cycliques, qui dépendent le moins de la croissance européenne. Les valeurs industrielles et technologiques possèdent le plus fort potentiel de hausse. En revanche, les secteurs de la distribution, des utilities ou des télécoms ne joueront pas leurs rôles défensifs en 2012. Ils sont les plus exposés à la contraction d'activité dans la zone. Certes, depuis le début de l'année, l'arbitrage entre secteurs dépendants de la demande intérieure européenne et ceux sensibles à la croissance, hors zone euro, a été en grande partie réalisé. Mais, ce mouvement devrait se poursuivre à horizon 3 mois, selon Aurel. Aurel BGC recommande de surpondérer les secteurs Pétrole & Gaz, Biens et Services Industriels, Technologique et sous-pondérer les secteurs Distribution, Télécom et Utilities. AUT/ALO