(AOF) - Les marchés actions européens ont enregistré une légère hausse, portés notamment par la perspective d'une deuxième émission par la BCE de liquidités illimitées à trois ans dont l'opération pourrait porter sur 500 milliards d'euros. En France, les valeurs bancaires étaient à l'honneur. Société Générale a gagné 3,78 %, BNP Paribas, 1,80% et Crédit Agricole 0,50 %. Eiffage a signé également la meilleure performance du jour grâce à ses prévisions. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,57 % à 3467,03 points. Le Footsie Eurotop 100 s'est adjugé 0,15% à 2241,19 points. En Europe, BASF a progressé de 2,02% à 65,75 euros à Francfort, soutenu par l'annonce de prévisions encourageantes à l'occasion de la publication de résultats annuels en ligne. Le numéro un mondial de la chimie a surpris favorablement les investisseurs en déclarant que ses résultats augmenteraient au second semestre 2012 dans le sillage d'un rebond de l'économie mondiale. Preuve de sa confiance, le géant industriel allemand a relevé de 2,20 à 2,50 euros le montant de son dividende annuel. Saluant cet optimisme, Chevreux a confirmé BASF dans sa Selected List avec un objectif de cours de 71 euros. A Paris, Eiffage a bondi de 9,62% à 27,855 euros, les investisseurs saluant les perspectives favorables dévoilées par le groupe de construction et de concessions à l'occasion de la publication de résultats annuels contrastés. Après plusieurs exercices difficiles, le groupe devrait profiter cette année du dynamisme du secteur de la construction et recueillir les fruits d'une gestion financière plus rigoureuse. Les analystes ont notamment apprécié le ton volontaire du management concernant le redressement des marges et la baisse de l'endettement. Ingenico (+ 5,97% à 34,60 euros) a figuré parmi les plus fortes progressions de l'indice SBF 120, dopés par des résultats 2011 meilleurs que prévu. Positivement surpris, plusieurs analystes dont Cheuvreux, ont annoncé leur intention de relever leurs prévisions de bénéfice par action de plus de 10%. Leur objectif de cours devrait suivre la même tendance. En 2011, le spécialiste des transactions sécurisées a enregistré une progression de 24% de son résultat d'exploitation à données comparables à 154,6 millions d'euros, ce qui représente une marge de 15,4%. Elle s'élevait à 13,5% en 2010 et le groupe anticipait une marge d'au moins 13,9%. Le consensus était de 140 millions d'euros.
En février 2012, la confiance des ménages est stable : l'indicateur qui la synthétise a gagné un point par rapport à janvier à 82, a annoncé l'Insee. Il reste nettement inférieur à sa moyenne de longue période. L'indice de confiance du consommateur américain de l'Université du Michigan est ressorti en deuxième estimation à 75,3 au mois de février contre 72,5 en janvier. Les analystes attendaient un chiffre de 73. Les ventes de logements neufs ont reculé à 321 000 au mois de janvier contre 324 000 en décembre. Les analystes attendaient un chiffre de 315 000 ventes. A la clôture, l'euro cote 1,3462 face au billet vert.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Climat des affaires dans l'industrie (Indice de la Banque de France) : cet indicateur mensuel résume le jugement des industriels français sur la situation conjoncturelle. Plus il est élevé et plus l'appréciation des industriels est favorable. Sa moyenne de long terme est de 100. L'institution financière interroge les industriels sur l'évolution de la production par rapport au mois précédent, la production pour les prochains mois, l'évolution des commandes par rapport au mois précédent, le niveau du carnet de commandes, le niveau des stocks de produits finis, le taux d'utilisation des capacités de production et l'évolution des effectifs. FTB/MAF/5