INGENICO déploie sa stratégie Santé et Identité électronique

29/02/2012 - 10:07 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a annoncé le lancement d'Ingenico Healthcare/e-ID, son activité dédiée aux solutions de sécurité pour les systèmes d'e-Santé et d'Identité électronique (e-ID), en s'appuyant sur ses filiales Ingenico Healthcare en Allemagne et Xiring récemment acquise en France. Dans la Santé, Ingenico Healthcare/e-ID propose des solutions qui sécurisent les transactions de santé. Basées sur des lecteurs et terminaux dédiés aux cartes de santé à puce, ces solutions équipent les pharmaciens, les professionnels de santé libéraux (médecins, infirmières, spécialistes...) ainsi que les établissements de soins (hôpitaux, cliniques, centres de santé...). Dans l'Identité électronique (e-ID), Ingenico Healthcare/e-ID déploie des solutions adaptées aux différents contextes d'utilisation, de l'accueil du citoyen au guichet d'une administration jusqu'au contrôle en mobilité des titres sécurisés (carte nationale d'identité à puce, passeport biométrique, permis de conduire à puce, etc.), de la sécurisation des postes de travail des agents publics à la sécurité des transactions réalisées à distance par le citoyen dans le cadre des e-services gouvernementaux. Ces solutions ont déjà été retenues par plusieurs administrations en Europe, notamment en France par la Gendarmerie Nationale et le Ministère de l'Intérieur. " Cette nouvelle orientation stratégique vise à accompagner l'émergence des nombreux programmes de dématérialisation en Europe et dans le monde, sur des bases similaires à ce qui a été accompli en Allemagne et en France ", a expliqué le spécialiste des transactions sécurisées. Dans ce contexte, le regroupement des activités vient accroître la visibilité du groupe sur les domaines Santé et Identité.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Ingenico est le leader des solutions de paiement sécurisées avec une gamme complète de produits et une présence mondiale ; - La stratégie d'Ingenico depuis deux ans est d'arriver à trouver les moyens d'aller vers un modèle économique de rémunération sur le volume de transactions plutôt que sur la rémunération des ventes de terminaux ; d'où une incursion progressive dans les services de paiement, activité plus margée ; - La part de l'activité Services doit ainsi passer de 20% du CA en 2009 à 40% en 2013. Cela devrait s'accompagner d'une revalorisation en Bourse ; - La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa) mais aussi la forte croissance de secteurs en devenir, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique, ainsi que l'équipement rapide des pays émergents, soutiennent la croissance du groupe ; - L'acquisition, en 2008, de 55% du chinois Fujian Landi a permis à Ingenico de se positionner sur un marché qui affiche une croissance des ventes de 20% par an ; - Le groupe bénéficie d'une forte capacité d'innovation ; - La stratégie du groupe est considérée comme lisible ; - La situation financière est saine.

Les points faibles de la valeur

- La visibilité reste faible sur la reprise des commandes des grands comptes ; - Les synergies attendues de l'acquisition d'Easycash dans les services de paiement ne sont pas encore chiffrées ; - A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe.

Comment suivre la valeur

- Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar ; - Le groupe se dit prêt à réaliser de nouvelles opérations de croissance externe ; - Le capital pourrait évoluer comme l'a démontré la spéculation de décembre 2010.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

D'après les données du Syntec numérique, représentant la profession, le marché français de l'informatique devrait croître de 3,5% en 2011 (contre -4% en 2009 et +1,5% en 2010). Bénéficiant d'une meilleure visibilité, les SSII françaises sont tentées par la croissance externe pour se spécialiser, notamment dans le "cloud computing" (informatique à distance). L'objectif de ces opérations n'est plus la course à la taille critique, comme durant la décennie précédente, mais plutôt la spécialisation. Atos vient de finaliser le rachat de l'informatique de Siemens (SIS), qu'il a acquis en décembre dernier pour 850 MEUR. Selon le dirigeant du groupe, Thierry Breton, cette opération relève d'un projet industriel grâce auquel Atos sera doté d'environ 40 centres de données abritant plus de 90 000 serveurs dans le monde. Capgemini a quant à lui réalisé six acquisitions depuis le début de l'année, souhaitant se distinguer de ses concurrents en acquérant de nouvelles compétences. FTB/ACT/