BUREAU VERITAS réalise deux acquisitions au Canada et en Chine

29/02/2012 - 10:48 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a annoncé l'acquisition d'AcmeLabs, numéro trois au Canada des tests de minéraux destinés à l'amont de la filière (exploration, production) et a, dans le même temps, conclu un accord de rachat d'actions en vue de l'acquisition de 70% du capital de Beijing Huaxia Supervision ("HuaXia"), une société privée chinoise. Le tout représentant 66 millions d'euros de chiffres d'affaires annuel. Grâce à l'acquisition d'AcmeLabs, le numéro deux mondial des prestations d'évaluation de conformité et de certification disposera désormais d'une position significative au Canada, qui est un marché offrant un fort potentiel de croissance, et renforce sa position mondiale dans les métaux et minéraux dans les principaux centres miniers mondiaux que sont l'Australie, le Canada et l'Afrique du Sud. L'acquisition de 70 % du capital de Huaxia permettra au groupe de disposer des licences requises pour entrer sur le marché du contrôle technique de la construction en Chine.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Bureau Veritas détient une position clé de numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits pendant leur fabrication et durant toute leur durée de vie ; - Ce marché, sur lequel les barrières à l'entrée sont fortes, est porteur avec une tendance structurelle à un renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs. Sa croissance annuelle est estimée entre 6% et 7% ; - Plus de 40% de son chiffre d'affaires se fonde sur des contrats à long terme générateurs de revenus récurrents ; - Déjà très diversifié en termes de secteurs, Bureau Veritas se développe dans des métiers en croissance, comme les matières premières ou l'énergie offshore ; - Avec des implantations dans 140 pays, Bureau Veritas est parmi les sociétés françaises les plus internationales. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires dans les pays émergents ; - Le groupe dispose de la capacité de faire passer des hausses de prix ; - Le groupe a réduit son endettement. Il peut relancer activement sa stratégie de croissance externe, domaine dans lequel il bénéficie d'une très bonne expertise. Plus de 50 sociétés ont été intégrées depuis 2000 ; - Bureau Veritas verse un dividende en hausse constante à ses actionnaires ; - Bureau Veritas dispose d'un actionnariat stable. Wendel est présent au capital depuis 1995 avec une participation de 51,6%.

Les points faibles de la valeur

- Le groupe est plus présent dans des secteurs cycliques que ses concurrents SGS et Intertek. Il est notamment exposé à la Marine et à la Construction, secteurs très cycliques ; - Le titre est sujet aux rumeurs de cession potentielle d'une partie de la participation de Wendel et ce afin de résoudre son problème de dette ; - La valorisation en Bourse est élevée ; c'est le prix à payer pour la bonne visibilité qu'offre le modèle de croissance du groupe.

Comment suivre la valeur

- Bureau Veritas a un statut de valeur de croissance et un profil défensif ; - L'activité de Bureau Veritas est étroitement liée à la perpétuelle évolution des contraintes de sécurité réglementaires ; - Bureau Veritas est sensible à l'évolution du dollar. Le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires hors d'Europe ; - Les analystes estiment qu'une opération d'acquisition structurante en Europe ou aux Etats-Unis serait un catalyseur en Bourse ; - La stratégie de son principal actionnaire Wendel doit également être suivie ; - Le groupe présente un intérêt spéculatif avec un possible intérêt de son concurrent SGS à moyen terme selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

La diversification est à l'ordre du jour parmi les géants de l'intérim. Les bons résultats du premier semestre s'expliquent en partie par la plus grande variété des services qu'ils proposent. Cette stratégie leur permet de maximiser les synergies et d'être présents sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée. Elle leur permet également d'affronter plus aisément les incertitudes économiques qui freinent les processus décisionnels de leurs clients. Ainsi, après l'acquisition de l'Américain SFN pour 536 MEUR, Randstad est devenu le troisième fournisseur de services de ressources humaines sur le continent nord-américain. D'ailleurs, sur la première partie de l'année, les ventes du groupe néerlandais se sont particulièrement surenchéries au sein de la branche Services proposés, en particulier dans l'industrie et la logistique. Quant à Adecco, il a récemment repris Drake Beam Morin, un spécialiste de la transition de carrière et du développement de compétences. FTB/ACT/