Analyse clôture AOF France / Europe - - Belle séance sur les marchés

01/03/2012 - 18:29 - Option Finance

(AOF) - Les Bourses européennes ont nettement rebondi ce jeudi, soutenues par des nouvelles économiques favorables. Les indices actions ont bénéficié de l'afflux massif de liquidités de la part de la BCE. Par ailleurs, les investisseurs ont été rassurés par la santé de l'industrie chinoise, l'un des principaux moteurs de la croissance mondiale. Enfin, les inscriptions au chômage aux Etats-Unis sont ressorties la semaine dernière à leur plus bas niveau depuis mars 2008. Le CAC 40 a terminé sur un gain de 1,34% à 3 499,73 points après avoir franchi en séance la barre symbolique des 3500 points. A la Bourse de Zurich, l'action Adecco a gagné 8,47 % à 49,18 francs suisses, enregistrant la plus forte hausse de l'indice SMI après la publication de résultats sur l'exercice 2011 supérieurs aux attentes et la proposition d'un dividende en hausse à 1,80 franc suisse par action contre 1,10 franc suisse l'année précédente. Le numéro un mondial du placement de personnel a présenté un résultat net de 519 millions d'euros contre 509 millions attendus par le consensus et un Ebita perché à 814 millions d'euros (consensus à 807 millions d'euros), signant une croissance organique de 14 %. A la Bourse de Paris, le titre de Veolia Environnement a bondi de 14,86 % à 10,55 euros, enregistrant la plus forte percée du SBF 120 après la publication de ses résultats annuels. Bien que le géant de l'air et de la propreté ait annoncé une perte nette plus lourde que prévu, le marché salue aujourd'hui la confirmation de son plan de cessions et de désendettement pour la période 2012-2013. Le groupe a réalisé en 2011 une perte nette de 490 millions d'euros, pénalisé par de lourdes dépréciations. De son côté, Vivendi a chuté de 10,05% à 14,5 euros, pénalisé par l'annonce de perspectives décevantes dévoilées à l'occasion de la publication de résultats annuels conformes aux attentes. Le groupe de télécoms et de divertissement prévoit un résultat net ajusté de plus de 2,5 milliards d'euros en 2012, en baisse comparé aux 2,95 millions réalisés en 2011 en raison de la concurrence de Free sur le marché du mobile. Vivendi s'attend également à un recul de 12% à 15% de l'Ebitda de sa filiale SFR. L'opérateur a perdu 200 000 clients depuis l'arrivée de Free sur le marché, en janvier.

Les chiffres macroéconomiques

Le taux d'inflation annuel de la zone euro a été de 2,6% en janvier 2012, contre 2,7% en décembre 2011. Un an auparavant, il était de 2,3%. Le taux d'inflation mensuel a été de -0,8% en janvier 2012. Le taux d'inflation annuel de l'Union européenne a été de 2,9% en janvier 2012, contre 3,0% en décembre 2011. Un an auparavant, il était de 2,7%. Le taux d'inflation mensuel a été de -0,6% en janvier 2012. Selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'établirait à 2,7% en février 2012. Le consensus donnait un taux de 2,6%. En janvier 2012, le taux était de 2,6%. Dans la zone euro, le taux de chômage s'est établi à 10,7% en janvier 2012, comparé à 10,6% en décembre 2011. Il était de 10% en janvier 2011. Les économistes visaient un taux de 10,4%. Le secteur manufacturier dans la zone euro a observé un septième mois consécutif de contraction de l'activité en février. L'indice des directeurs d'achat (PMI) compilé par Markit est ressorti à 49, confirmant l'estimation flash, contre 48,8 en janvier. En Allemagne, la croissance du secteur manufacturier a ralenti en février, atténuant l'espoir d'une forte accélération de la première économie européenne. Cet indice s'est établi à 50,2 contre 51 en janvier, juste au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et croissance de l'activité. Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis lors de la semaine du 25 février sont ressorties à 351 000. Le consensus visait 355 000. Pour la semaine précédente, le chiffre a été révisé à 353 000 contre 351 000 initialement. Les dépenses de construction aux Etats-Unis ont reculé en janvier de 0,1% pour atteindre un montant annuel de 827 milliards de dollars, selon le département du Commerce. Le consensus attendait une progression de 1 %. La hausse de décembre a été abaissée à 1,4 % contre 1,5 % initialement. L'indice des directeurs d'achats publié par l'Institute for Supply Management (ISM) fait état d'un ralentissement de la croissance du secteur manufacturier aux Etat-Unis en février. Il est ressorti à 52,4 contre 54,1 en janvier et 53,1 en décembre. Le consensus anticipait 54,5. Les dépenses des ménages américains ont progressé de 0,2 % en janvier après une évolution nulle en décembre. Le consensus anticipait une croissance de 0,4%. Dans le même temps, les revenus sont ressortis en hausse de 0,3 % au cours du même mois après une augmentation de 0,5 % en décembre. Le consensus tablait +0,4 %. A 18h30, l'euro cote 1,3318 dollar.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5