HAULOTTE GROUP redresse ses résultats en 2011

08/03/2012 - 10:16 - Option Finance

(AOF) - Haulotte Group a dévoilé une perte nette de 9 millions d'euros en 2011 contre une perte de 42,2 millions l'an passé. Le constructeur de nacelles élévatrices a également réduit ses pertes d'exploitation à -4,6 millions d'euros contre -46,6 millions grâce à l'impact des volumes additionnels sur la marge brute, la baisse du coût de la sous-activité des unités de production, les reprises de provisions sur stocks et une meilleure marge sur les activités de locations et de services. Dans un marché mondial de la nacelle tiré par le doublement du marché Nord Américain, Haulotte Group a vu son chiffre d'affaires croître de 23% à 306,9 millions d'euros, avec un rythme élevé dans les zones Amérique Latine (+77%) et Asie (+48%). Par ailleurs, la dette nette du groupe s'est établi à 142 millions d'euros. Des discussions seront ouvertes avec le pool bancaire dès le printemps prochain afin de renouveler le crédit syndiqué qui vient à échéance fin juillet 2013. Au sujet de ses perspectives, la bonne orientation des marchés émergents et le redémarrage de l'investissement chez les grands loueurs européens invitent le groupe à anticiper une croissance à deux chiffres du chiffre d'affaires en 2012 et la génération d'un résultat opérationnel positif. Enfin, Haulotte Group a décidé de fermer son usine espagnole de Santander et de transférer l'ensemble des produits fabriqués dans cette usine dans ses autres sites de production européens.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

L'intérêt marqué par les intervenants pour la société italienne Ansaldo STS, la division système ferroviaire du groupe Finmeccanica, souligne qu'une consolidation de la filière ferroviaire en Europe est envisageable. Elle permettrait aux acteurs de contrer la montée en puissance de la Chine. L'industrie européenne comprend plusieurs opérateurs importants comme Alstom, Siemens, Ansaldo et Talgo. L'acquisition d'Ansaldo STS permettrait à Alstom de créer un géant mondial de la signalisation ferroviaire. Mais le groupe français n'est pas seul sur les rangs. Le Canadien Bombardier serait également intéressé et l'Américain General Electric pourrait aussi être un repreneur potentiel. En attendant, pour gagner des marchés, les initiatives sont de mise. Pour remporter le marché de la très grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg, qui représente plus de 20 MdEUR, Alstom est prêt à faire de grandes concessions. Il accepte de transférer toutes ses dernières technologies et de localiser au maximum sa production en Russie. FTB/ACT/