(AOF) - Total Gabon a dévoilé un résultat net de 352 millions de dollars, en croissance de 74% par rapport à 2010, résultant essentiellement de la hausse du prix du Brent. Le chiffre d'affaires s'est établi à 1,571 milliard de dollars, en hausse de 17%, en raison de l'évolution favorable des prix de vente moyens des bruts qui a compensé la baisse des volumes commercialisés (baisse des productions et volumes vendus inférieurs aux productions). La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s'est élevée en 2011 à 46,7 milliers de barils par jour contre 52,8 en 2010, soit une baisse de 12% résultant du déclin naturel des champs partiellement compensé par l'optimisation de puits existants et la mise en production de nouveaux puits et d'événements non récurrents. En 2011, les investissements se sont élevés à 758 millions de dollars, comparés à 296 millions en 2010. Ils concernent principalement le re-développement du champ d'Anguille avec, d'une part, la poursuite et l'achèvement de la construction de la plateforme puits AGMN, et d'autre part, le remplacement ou l'installation de nouveaux flexibles et pipelines offshore. Compte tenu de ces éléments, la capacité d'autofinancement globale s'élève à 858 millions de dollars en 2011, en augmentation de 11%.
Pétrole et parapétrolier
Les perspectives d'avenir du secteur des hydrocarbures sont portées par les projets en eaux profondes. Le Britannique Tullow Oil, spécialiste de l'exploitation de gisements pétroliers et gaziers, Shell et Total ont découvert un gisement de pétrole très prometteur au large des côtes de Guyane. Ce gisement pourrait contenir quelque 700 millions de barils de brut, voire beaucoup plus. Ce type de découverte consolide la volonté des opérateurs de se développer dans les infrastructures sous-marines. Ainsi, Technip réalise sa plus grosse acquisition depuis dix ans en choisissant de reprendre, pour 1,1 MdUSD, l'Américain Global Industries. Le groupe français d'ingénierie compte renforcer ses capacités dans l'offshore profond. Sur les quatorze bâtiments détenus par Global Industries, deux sont extrêmement innovants et permettent l'exploration en grande profondeur, jusqu'à 3 000 mètres. Selon Technip, l'industrie "subsea" (infrastructures sous-marines) devrait enregistrer cette année un record de prises de commandes. FTB/ACT/